« Tremblement de terre » mondial lors du sommet des dirigeants occidentaux sur l’Ukraine (VIDEO)

L'escorte des dirigeants occidentaux pour l'Ukraine à Paris a déclenché un « tremblement de terre » mondial après que le Premier ministre slovaque a annoncé que plusieurs pays de l'OTAN prévoyaient d'intervenir immédiatement dans la guerre et même d'envoyer des troupes.

Une déclaration qui a jeté une lourde ombre sur le sommet de Paris car elle signifierait le déclenchement fatal d'une nouvelle guerre mondiale.

La réaction négative, même au sein de l’alliance, a été aggravée par l’admission de l’hôte Macron que rien ne pouvait être exclu dans une guerre menée aux portes de l’Union européenne.

Emmanuel Macron – Président de la France
Il n’existe pas aujourd’hui de consensus sur un déploiement unanime et formel… des forces terrestres. Cependant, rien ne doit être exclu en matière de dynamique. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour garantir que la Russie ne gagne pas la guerre.

La vingtaine de dirigeants occidentaux réunis dans la Ville Lumière semblaient divisés, les premiers ministres de Slovaquie, de Suède, de République tchèque, de Pologne et de Grèce rejetant catégoriquement une telle éventualité.

Kyriakos Mitsotakis – Premier ministre grec
Il n’est pas question d’envoyer des forces européennes ou de l’OTAN en Ukraine. Un problème qui n’existe pas pour la Grèce.

« Inévitablement »

Le débat ouvert en Occident provoque l’ire du Kremlin, qui menace que toute implication directe en Ukraine conduirait, avec une précision mathématique, à une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN.

Après tout, Poutine lui-même avait annoncé dès le début de la guerre qu’une telle chose conduirait à une guerre nucléaire mondiale et que ceux qui l’oseraient, a-t-il dit, n’auraient pas le temps d’ouvrir les yeux.

accord européen

Toutefois, les dirigeants européens ont fait savoir à la Russie qu’ils ne céderaient pas. Ils ont donc décidé d’équiper Kiev de missiles et de munitions à moyenne et longue portée, destinés à être achetés hors d’Europe.

Et tout cela alors que l’Armée rouge déclenchait un nouveau barrage de bombes sur le champ de bataille, augmentant ainsi la pression sur les forces de Zelensky.

Voir le reportage de Yannis Xenophontos

Erec Parris

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