Le retour de Rashida Dundee, ancienne ministre du président de droite Nicolas Sarkozy, dans un gouvernement dirigé par Emmanuel Macron a provoqué une émotion et une réaction de la part de l’opposition en France.
Dati, 58 ans, ancien maire du 7e arrondissement de la capitale française au sein du Parti républicain de droite, prend désormais la tête du ministère de la Culture à la suite d’un remaniement ministériel sous le nouveau premier ministre du pays, Gabriel Atal.
Dati est devenue la première femme musulmane à occuper un poste gouvernemental important en 2007 lorsqu’elle a été nommée ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy.
La droite ferme la porte à Dati
Dati a grandi dans un quartier pauvre à la périphérie de la ville de Salon-sur-Chaon en Bourgogne.
En 2015, il est accusé d’avoir dépensé 190 000 euros d’argent public en achats (foulards, crèmes, vêtements, etc.) entre 2007 et 2010, lorsqu’il était ministre, tandis que l’année suivante, il est agressé par le journaliste d’extrême droite The puis et actuel politicien Eric Zemur parce qu’elle a donné à sa fille un prénom pas si français, qu’elle a nommé « Zora » d’après le prénom de sa mère.
France : remaniement au ministère des Affaires étrangères et au ministère de la Culture
Qui a mis enceinte Rashida Dati ?
Dati était devenu un membre important de la droite parisienne ces dernières années et exprimait souvent de vifs dénigrements à l’encontre de la maire socialiste de la capitale française, Anne Hidalgo.
Son élection – un fossé Macron-Atal à droite, croyait-on – a conduit le leader républicain Eric Ciotti à annoncer l’expulsion de Dati du parti.
L’enquête contre Dati
Ntati s’est retrouvée dans la ligne de mire d’une enquête officielle menée par la police judiciaire économique française il y a trois ans sur ses relations avec l’ancien patron de Renault Carlos Ghosn et a été accusée de « corruption passive présumée par une personne ayant un mandat électoral » et de « favorisation d’abus de pouvoir ». dans le cadre de la fourniture de services de conseil à Ghosn en 2010-2012, alors qu’il était membre du Parlement européen.
L’enquête tente de déterminer si les 900 000 € qu’elle a reçus en frais d’avocat au cours de cette période étaient destinés à un travail juridique ou si Dati se livrait à du lobbying, ce qui est illégal pour les députés européens. Elle a nié tout acte répréhensible.
Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré qu’une enquête sur Dati serait un problème pour un candidat du gouvernement, estimant que sa sélection envoyait « un mauvais message » et contredisait les promesses de Macron pour une démocratie « exemplaire ».
« Géek de la musique. Pionnier du voyage sans vergogne. Entrepreneur passionné. Nerd d’Internet. Gourou professionnel du bacon. »