Le président français Emmanuel Macron

La croissance française a été meilleure que prévu au deuxième trimestre, ce qui signifie que le pays a fait preuve de résilience face aux troubles politiques provoqués par l’élection anticipée du président Macron.

Le PIB a notamment augmenté de 0,3% sur les trois mois clos en juin, restant au même rythme qu’au premier trimestre lorsqu’il avait été révisé à la hausse, selon l’agence statistique Insee.

Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendaient à un taux de croissance de 0,2%.

La croissance a été soutenue par les exportations et une légère augmentation des investissements, tandis que les dépenses de consommation ont stagné, selon les données.

Les données de la deuxième économie de la zone euro sont rassurantes pour la performance globale du bloc, qui devrait montrer un léger ralentissement de la croissance, avec une dynamique plus faible en Italie, en Espagne et en Allemagne.

Croissance à la baisse en 2024

L’union monétaire tente encore de se remettre des effets de la crise énergétique, et la production industrielle et les exportations restent faibles.

La Banque centrale européenne (BCE) a averti plus tôt ce mois-ci que la croissance devrait chuter en 2024, vulnérable à la faiblesse mondiale ou à une escalade des tensions commerciales.

Selon l’indice Bloomberg Economics Surprise Index, les rapports économiques de la zone euro à partir du mois de mai sont généralement pires que prévu.

L’inflation devrait rester stable à 2,5% en juillet, toujours bien au-dessus de l’objectif de 2% de la BCE.

Il est à noter que l’économie française connaîtra un bref regain cet été grâce aux Jeux Olympiques, même si le pays reste politiquement instable, au moins jusqu’à leur fin.

Plus tôt ce mois-ci, l’Insee prévoyait une accélération de la croissance à 0,5% au troisième trimestre, même si cela serait partiellement compensé par un léger recul dans les derniers mois de l’année.

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