Le premier semestre a été marqué par une forte augmentation des faillites d’entreprises en France, leur total ayant augmenté de 18 % par rapport à la même période en 2023, mettant en péril environ 102 500 emplois.
Malgré la gravité du problème, cette question a été à peine évoquée lors de la récente campagne électorale. Selon le Conseil national des administrateurs et mandataires judiciaires, 15 980 entreprises françaises ont fait faillite au deuxième trimestre de l’année. Même si le nombre de faillites a légèrement ralenti, il reste néanmoins nettement plus élevé par rapport à la période précédant la crise sanitaire. Des entreprises comme Caddie, Duralex, LesPetitsBidons et Cazoo font partie de celles qui ont déposé le bilan.
Le nombre total de faillites est d’environ 33.500, soit une augmentation relative de 20% par rapport à la moyenne de 2018 et 2019. Il convient de noter que cette tendance peut également être observée dans d’autres pays de la zone euro et est également due à l’interdiction des aides d’État au niveau européen. Les secteurs les plus vulnérables ont été le commerce et la construction, tandis que les faillites immobilières ont augmenté de 54 %.
Le secteur du transport et de l’entreposage (+33%) ainsi que le secteur de la finance et des assurances (+25%) ont également subi des pertes importantes. Les principales raisons de faillite sont liées au ralentissement de la croissance économique française, à la baisse de la consommation, à la baisse des investissements, à la hausse des coûts de production et aux conditions de financement plus strictes qui pèsent sur les entreprises françaises. Il convient de noter que les entreprises très endettées sont plus vulnérables, en particulier dans un environnement de taux d’intérêt élevés.
Enfin, il est souligné que de nombreuses entreprises font faillite parce qu’elles n’ont pas les moyens de rembourser les prêts garantis par l’État accordés pendant la pandémie. Si aucune mesure immédiate n’est prise, le nombre de faillites pourrait atteindre 70 000 d’ici fin 2024. Il est donc proposé d’ajuster les remboursements pour qu’ils soient compatibles avec la rentabilité des entreprises.
L’information provient de l’Office de l’économie et du commerce de Paris.
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