La technologie comme « outil » dans la chasse aux fraudeurs dans les médias – Economic Post

Les transports publics sont subventionnés par les gouvernements et les municipalités presque partout dans le monde car ils sont déficitaires. Et ils sont imparfaits pour deux raisons principales. Principalement pour des raisons sociales, afin de maintenir les tarifs à un niveau bas, c’est-à-dire pour que les transports urbains restent un bien public accessible aux citoyens de tous niveaux de revenus. Deuxièmement, les déficits sont gonflés par les passagers clandestins. Les accros qui préfèrent voyager en toute gratuité dans les bus, métros, trams ou autres transports en commun de leur ville.

Pour faire face au coût élevé de l'embarquement illégal, qui touche environ 12 % de tous les usagers des transports publics et entraîne une perte de revenus d'environ 1 million d'euros par an, la société qui exploite les bus urbains de la ville de Besançon, dans l'ouest de la France, a depuis réagi le 9 mai Un « instrument » a été testé avec lequel les intimidateurs devraient être contraints à se comporter de manière plus « sociale », notamment envers leurs concitoyens. De ceux qui paient un ticket pour le déménagement.

C'est pourquoi il a installé ce qu'il appelle un « compteur de triche » dans les bus de la ville sur les lignes 4 et 5 afin d'enregistrer le nombre d'embarquements illégaux, mais aussi les habitudes et particularités des sauteurs et ainsi traiter le problème de manière plus ciblée. et donc manière plus efficace Contrôles.

Enregistrements « intelligents »

Le système est facile à utiliser. A chaque arrêt, un appareil enregistre le nombre de passagers montant et descendant. Dans le même temps, les machines de validation enregistrent ceux qui « pointent » un ticket. Une simple soustraction suffit pour voir combien il y a d’idiots.

Les enregistrements expérimentaux se poursuivront sur ces lignes jusqu'en juillet. Les « trichomètres » seront ensuite installés sur les bus des autres lignes besançonnes. L’objectif est non seulement de recenser avec précision ceux qui n’annulent pas leur billet, mais aussi de déterminer quels arrêts sont fréquentés par les plus « imprudents ». Et à quels moments de la journée y vont-ils habituellement ?

Cette innovation, développée par la société de transports en commun Keolis à Besançon en collaboration avec une société spécialisée en informatique basée à Lyon, vise, pour l'instant, non pas à sanctionner les sauteurs, mais à les traquer et… à les intimider.

Il veut leur montrer qu'il sera désormais plus difficile d'en sortir car, après traitement des données, les équipes de contrôle concentreront leurs actions localement sur les stations et dans le temps aux moments où le phénomène est le plus aigu.

Dans la tête du sauteur

Actuellement, les équipes de contrôle des bus de la ville de Besançon fonctionnent sept jours sur sept et effectuent 30 000 contrôles passagers par mois. Mais comme mentionné plus haut, le « passe-temps » des passagers clandestins (dans le seul réseau de bus Ginko de la ville) coûte environ un million d’euros par an.

Le reportage du Figaro de Besançon ne précise pas combien coûte en moyenne un ticket ou un abonnement mensuel pour des déplacements illimités dans les bus et autres transports en commun de la ville. Le montant que les contrevenants paient à titre d’amende n’est pas non plus précisé. Mais les pirates du monde entier savent à quelle fréquence ils se font prendre. Et en fonction du montant de l'amende, ils calculent s'il est dans leur intérêt d'obtenir une contravention ou non.

Cela signifie, par exemple, que si un ticket mensuel pour des déplacements illimités coûte 30 euros et que l'amende pour infraction est de 60 euros, alors un sauteur est gagnant s'il n'est pas arrêté plus d'une fois tous les deux mois. Il n'aime pas tirer des cartes. Et les contrôles sur les lignes de bus et de tramway ne sont généralement pas très fréquents.

« Introduit » sur le terrain

D'ailleurs, il faut savoir que le problème des cavaliers dans le métro, notamment en France, a été résolu. Les entreprises ont installé des systèmes de double verrouillage coûteux aux entrées et il est impossible de « glisser » et d'atteindre les quais sans les compétences d'un… Houdini.

Toutefois, des systèmes similaires ne peuvent pas être installés sur les portes des bus et des tramways. Mais grâce au « compteur de triche », les sociétés de transport en commun disposent d'une « radiographie » des distances qu'elles parcourent et des heures pendant lesquelles les utilisateurs se déplacent. Et ils enverront les inspecteurs « vedettes » sur les lieux du crime le bon jour et au bon moment.

Mélissa Sault

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