Y a-t-il danger pour le grec Le Pen ?

Une abeille noire bourdonne dans la ruche politique. Des morceaux, des morceaux et des formes différentes forment un ensemble noir et blanc aux teintes naturellement différentes. Il s’agit d’un spectre allant de la droite fronçant les sourcils à l’extrême fasciste/nazi.

La situation les favorise : Le discrédit progressif de la force politique dominante, une économie fragile sinon malmenée, une menace constante de la Turquie et une dynamique d’extrême droite importée d’Europe ont créé une sorte de sentiment anti-systémique qui est le principal carburant de l’extrême-droite quotidienne. bon véhicule.

L’inévitable question : Ces formations dureront-elles longtemps au sein du Parlement ou changeront-elles le sort de divers partis à la fois de la droite (par exemple EPEN, LAOS, ANEL) et d’autres lieux et partis de Doras Bakoyannis, Andreas Loverdou, Dimitris Avramopoulou etc al.) .

Et au-delà: Y a-t-il une chance qu’à l’avenir ces partis s’unissent sous la houlette d’un Le Pen ou d’un autre pour s’imposer durablement dans l’arène politique et jouer le rôle de régulateur et de partenaire nécessaire des gouvernements alliés ?

La réponse directe : C’est extrêmement difficile – voire impossible – à se produire. Pour de nombreuses raisons. Spécial:

1)Le parti dominant de l’espace conservateur, le ND, a montré qu’il avait des capacités d’absorption/assimilation en intégrant des cadres issus de l’espace d’extrême droite.

Le paradoxe (?) est que cela s’est produit principalement au centre-droit ND, comme le montrent les cas de Konstantinos Mitsotakis et de l’actuel Premier ministre !

Compte tenu du gouvernement potentiel de ND, plusieurs membres de l’extrême droite passeront facilement au parti au pouvoir, bien que la majorité de leurs électeurs restent délibérément en dehors du réseau de pouvoir et nient les avantages escomptés.

2)Bien qu’il existe des cellules communes dans leur structure de cellule politique, il sera difficile pour les fascistes et les nazis déclarés de coexister dans une formation commune avec le reste des partis et des formations d’extrême droite.

3)L’abondance de leaders et de leaders dans ce domaine suggère une forte résistance face à un leader charismatique si quelqu’un d’une telle qualité venait à émerger. Mais l’essentiel est autre chose :

Le brutalisme idéologique du champ politique en question – sorte de monoculture nationaliste, images désuètes de la société et éléments racistes – ne permet pas les élaborations à la Marine Le Pen, de sorte que le nouveau parti devient une force à prendre au sérieux et un attrait pour les citoyens d’autres régions.

Le père de Le Pen Oui, il a obtenu des résultats remarquables dans des quartiers de gauche comme Marseille, mais est resté dogmatique et catégorique sur la plupart des choses – le brutalisme dont nous parlions – ce qui a entraîné une portée politique limitée.

En revanche, sa fille qui est désormais en tête des sondages en France, a agi avec sagesse, avec des décisions surprenantes et payantes. Depuis sa brouille avec son père :

Condamner l’antisémitisme, séparer l’Église et l’État, limiter la rhétorique raciste, donner la priorité aux questions de survie, d’énergie, etc., tout en réduisant les références à l’immigration et à l’identité en général, considérant que cette bataille est gagnée pour leur parti.

Une extrême droite sophistiquée ? Exactement! Tout en conservant des éléments de base (nation, frontières, contrôle de l’immigration, opposition à l’UE, emprunts d’éléments à l’alphabet de gauche, etc.), il présente un « nouveau visage », quelque chose comme un loup en forme de mouton, et parvient à jouer un rôle de premier plan rôle dans son arène politique de la France.

Epimythe : La situation favorise toutes sortes de formations d’extrême droite. Et certains d’entre eux peuvent durer longtemps. La possibilité de former un espace unique et de gagner un élan à la Le Pen – ou même d’émerger comme une force sérieuse menaçant la République – est, comme prévu, extrêmement difficile, voire impossible.

Ce qu’il présente comme un impératif, c’est de faire face à cette menace de manière nouvelle. Ni interdictions (sauf cas isolés) ni investissements majeurs dans le reporting nécessaire mais monotone.

Comme il l’a dit dans une interview pour Golden Dawn le spécial Savvas Michael, tous les électeurs de cette organisation dégoûtante ne sont pas des fascistes et des nazis. Et attention…

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Aglaë Salomon

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