Une semaine après l’annonce de la création d’un fonds souverain européen, la situation dans l’UE a changé. semble plus chaotique que jamais. Différences + désaccords = faiblesse

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse à Prague, en République tchèque. EPA, MARTIN DIVISEK, via KYPE



Par MICHALIS PSYLOU, Transport maritime, Athènes

L’excitation régnait il y a une semaine lorsque son président La commissaire Ursula von der Leyen a proposé la création d’un fonds souverain européen.

C’était – soi-disant – la réponse de l’UE. dans le Biden Act pour attirer les investissements de l’Europe vers l’Amérique et renforcer les entreprises européennes. Les Européens craignent que de nombreuses grandes entreprises ne déplacent leurs investissements du vieux continent vers l’Amérique.

Et pourtant, une semaine plus tard, la situation dans l’UE semble plus chaotique que jamais : les Pays-Bas et d’autres pays du Nord rejettent l’idée d’un nouveau fonds commun, comme – par exemple – NextGenerationEU ou SURE. Ils n’acceptent même pas l’assouplissement des règles en matière d’aides d’État pour les entreprises.

Alors, comment l’UE planifie-t-elle? pour relever le défi des États-Unis ? Comment Bruxelles essaiera-t-elle d’aider nos entreprises ? Répartir l’augmentation des coûts de production entre les entreprises européennes et étrangères ? Actuellement, il n’y a que des propositions approximatives et principalement des positions différentes.

  • Le chancelier Scholz a d’abord accueilli favorablement la proposition de von der Leyen. Mais il a ensuite cédé sous la pression de ses partenaires de la coalition en Allemagne.

En France, Macron n’a pas la majorité au parlement et le pays est divisé sur la réforme des retraites. Le président français est actuellement considéré comme un « canard boiteux » : il est affaibli de l’intérieur comme de l’extérieur.

Christine Lagarde pourrait aider, mais la poursuite des hausses des taux d’intérêt de la BCE ne stimulera pas nécessairement la croissance dans un contexte d’incertitude économique.

Nous verrons comment se passe la réunion du conseil d’administration. la BCE la semaine prochaine. Et si les inquiétudes de l’économie concernant les emprunts coûteux et le resserrement excessif de la politique monétaire seront entendues.

Il y a aussi des problèmes géopolitiques. La guerre en Ukraine et la menace d’escalade. Le cadre est très fluide. Et pire que tout : les chefs d’Etat et de gouvernement européens sont trop faibles pour faire face à la situation.

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Thibault Tremble

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