Trop tard pour… les larmes – les exportateurs ne sont pas préparés aux panneaux de recyclage obligatoire en France

Quiconque exporte des produits vers la France devrait imprimer des logos avec des détails sur le recyclage sur les étiquettes – de lourdes amendes pour les contrevenants – les Britanniques ne sont pas préparés.

Par Despina Haru

À partir de mars, les exportateurs français s'exposeront à une amende de 15 000 euros si leur emballage n'est pas conforme aux exigences légales Logos de recyclage. L'amende est infligée par ligne de produits ne portant pas ce logo.

La loi veut Toutes les boissons et aliments vendus dans les supermarchés en France doivent porter le logo « Triman » (tri signifie classification en français) et a été officiellement introduit en septembre dernier pour les produits importés. Les entreprises avaient cependant jusqu'en mars pour s'adapter. Cela signifie que les produits étrangers qui ne portent pas de logo de recyclage seront retirés des rayons des magasins en mars.

Le Logo Triman est un label obligatoire et uniforme pour les produits en fin de vie créé par le décret n° 2014-15733 visant à harmoniser les systèmes de collecte sélective en France. Il est obligatoire depuis 2015, mais selon une nouvelle réglementation en 2021, il devra s'appliquer aux vendeurs important en France des produits qui portent le logo sur leur emballage. Ce symbole a été introduit pour offrir aux citoyens et consommateurs français un symbole plus facile à comprendre et pour assurer le tri des produits recyclables en fin de vie.

La raison principale de ce symbole est de permettre aux consommateurs de mieux comprendre le tri des déchets. Les produits et emballages portant le logo Triman sont destinés à la collecte des flux de déchets séparés, comme le papier ou les plastiques recyclables. Si le symbole manque, le produit peut généralement être refusé.

Le logo, qui avertit les consommateurs que tous les emballages doivent être triés ou recyclés, est accompagné d'un code QR qui fournit plus de détails sur le processus.

Comme indiqué dans Food Ingredients First, le Les détaillants britanniques de produits alimentaires et de boissons ignorent la nouvelle loiCependant, selon le ministère du Commerce, le gouvernement français insiste sur le fait qu'il a correctement informé les pays tiers que la loi entrerait officiellement en vigueur en mars à partir d'octobre de l'année dernière.

« Nous avons constaté qu'environ 99 % des marques sur Buyerdock* n'ont pas entendu parler de la loi », explique Kevin Dixie, co-fondateur de Buyerdock. Selon lui, bien qu'ils aient contacté cinq sociétés multinationales britanniques dès le début de la loi, ils en ont quand même soumis une. Retard dans la mise en conformité avec la nouvelle loice qu'ils mettent eux-mêmes en œuvre dans l'ignorance.

Dixie a déclaré qu'une tentative de la ministre française de l'Environnement, Bérangère Couillard, d'appeler les entreprises pour les informer des progrès réalisés en matière de logo pourrait également aider le Royaume-Uni. Le représentant du gouvernement français a toutefois souligné que de nombreuses mesures avaient été prises pour informer les autres pays.

Les entreprises britanniques se sont donc empressées de se conformer à la loi, s'inscrivant auprès de Buyerdock à la dernière minute et luttant contre les labels pour éviter les amendes.

Pour éviter de telles imprécisions entre pays, la France appelle l’ensemble de l’UE à s’unir pour créer un droit commun et uniforme. « Pour l'instant, l'UE a fixé la loi et chaque pays peut l'appliquer à sa manière », souligne Dixie.

*Une entreprise de technologie alimentaire propose des solutions de marquage QR pour aider les fabricants d'emballages britanniques à se conformer aux nouvelles réglementations.

Thibault Tremble

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