A partir du 1er avril, il y aura une subvention de 15 minutes par litre de carburant pour tous les ménages sans critère de revenu et pour toutes les entreprises, dans le cadre des mesures annoncées par le gouvernement français pour faire face à l’impact de la hausse des prix de l’énergie due à l’invasion russe de Ukraine.

Le coût de cette mesure pour le budget de l’État 2022 est de 2,8 milliards d’euros, tandis que Total Energies a annoncé qu’il supporterait le coût d’une réduction supplémentaire du prix du carburant de 10 minutes par litre, le gouvernement français exigeant l’ensemble de la production et des raffineurs, parmi les efforts pour aider maintenir les prix bas.

La subvention ci-dessus s’ajoute au «gel» déjà mis en œuvre des tarifs du gaz pour les ménages jusqu’à la fin de 2022, une mesure estimée entre 6,8 et 10,3 milliards selon l’évolution des prix, le paquet total de mesures pour les ménages s’élevant entre 22,4 et 25,9 milliards d’euros. Selon le ministère français de l’Économie, les dépenses publiques correspondantes sont déjà compensées positivement, ce qui se traduit par une inflation bien plus faible en France par rapport aux autres pays européens.

Parallèlement aux mesures budgétaires, le gouvernement français mobilise 4 milliards de fonds pour les entreprises. L’aide maximale par entreprise peut atteindre 25 millions d’euros en fonction de certains critères liés à ses dépenses énergétiques. Des mesures particulières s’appliqueront aux entreprises énergivores, aux agriculteurs, aux pêcheurs, aux entreprises de transport et aux travaux publics.

Malgré le niveau nettement inférieur d’aide et de facilitation pour les entreprises en général par rapport au moment de l’arrêt complet de l’activité économique en raison de la crise pandémique, des instruments financiers spécifiques tels que celui correspondant introduit en Grèce avec la suspension subventionnée des contrats de travail sont être réactivé avec des ajustements dont les coûts exacts ne peuvent pas être déterminés pour le moment. En outre, des instruments financiers cette fois sans impact fiscal direct, tels que les prêts aux entreprises financés par l’État pour couvrir les dépenses de fonctionnement ou le report des cotisations sociales, agiront comme un bouclier protecteur contre la hausse des coûts de l’énergie.

L’information provient du ministère de l’Economie et du Commerce de Paris.