Le chancelier Olaf Scholz a réitéré son refus de fournir des missiles Taurus à l’Ukraine, soulignant qu’il considère l’utilisation d’armes à longue portée, qui nécessitent le déploiement de soldats allemands à l’étranger, comme une limite qu’il ne veut pas franchir.
« En tant que chancelier, j’ai la responsabilité d’empêcher l’Allemagne de s’impliquer dans cette guerre », a répondu hier aux questions des députés Olaf Scholz, accusant l’opposition Union chrétienne (CDU/CSU) de « répandre des demi-vérités » sur cette affaire. von Taurus lorsque le chef de la politique étrangère de la CDU, Norbert Lammert, lui a demandé s’il pensait que la France et la Grande-Bretagne participaient à la guerre conformément au droit international en fournissant à l’Ukraine des missiles à longue portée. « Fournir des armes ne fait pas de vous un participant à la guerre. Personne n’a dit quelque chose de pareil. « Je n’ai pas dit cela, ni personne d’autre dans l’environnement responsable du gouvernement fédéral », a-t-il déclaré, tout en précisant que « la manière dont ce transfert de pouvoir est effectué par la France et la Grande-Bretagne ne peut pas nous être transférée ». »
La chancelière a également rejeté les suggestions selon lesquelles les relations de l’Allemagne avec la France et la Grande-Bretagne seraient tendues à la suite des commentaires sur le système de missiles.
« La coopération avec les gouvernements britannique et français est bonne », a-t-il déclaré, soulignant que l’Allemagne fournit cette année des armes pour une valeur de plus de sept milliards d’euros, la France trois milliards d’euros et la Grande-Bretagne pour 2,5 milliards de dollars. « Ceux-ci ensemble créent le pouvoir. »
Demain (vendredi), Olaf Solz recevra à la Chancellerie le président français Emmanuel Macron puis le Premier ministre polonais Donald Tusk. Selon le porte-parole du gouvernement Stephen Hempstreit, le thème central des réunions « à la Weimar » sera la poursuite du soutien européen à l’Ukraine. La réunion à trois est précédée d’une rencontre entre Olaf Solz et Emmanuel Macron.
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