Sans risquer que le pays déraille au tournant

Par Agis Veroutis

Au cours des dernières semaines, j’ai dû subir de nombreuses critiques parce que j’ai traité avec l’opposition plus que certains lecteurs ne le souhaiteraient. Surtout pour le titre « Mr. Tsipras, fais-toi virer », inspiré par les films grecs humoristiques du regretté comédien Dionysis Papagiannopoulos, ainsi que par les courriels menaçants que j’ai reçus. C’est bon…

Parce que j’ai souligné que l’effondrement des pourcentages d’opposition officielle du parti (jusqu’à récemment) équivalait au renvoi de M. Tsipras par sa propre circonscription, certaines personnes m’ont appelé « Praitor » et « collègue » de Mitsotakis. De plus, même si je n’ai pas du tout approfondi le deuxième point, j’ai souligné la douleur évidente de perdre M. Tsipras en tant que principal adversaire.

Mais sérieusement : Aujourd’hui, je vais essayer de traiter avec la Nouvelle Démocratie autant que possible, compte tenu des opposants politiques dont elle dispose.

Le schéma de base avec lequel Mitsotakis politise est : « Je dis ce que je vais faire, je le fais, je dis ce que j’ai fait. »

En conséquence, il s’est surpassé dans la réalisation de ses promesses de campagne et face aux crises imprévisibles de a) la pandémie, b) la crise énergétique mondiale, c) la guerre en Europe centrale, d) la crise inflationniste mondiale, e) la vague d’immigration de 1920 et f) l’agression turque, crises qu’il est communément admis qu’il a surmontées avec succès, personne ne lui aurait menti s’il n’avait mis en œuvre que 50 % des engagements des primaires de 1919 et 1920, et non les 110 % qu’il finalement mis en œuvre.

Je ne veux pas approfondir la comparaison de ses adversaires politiques (je l’ai promis ci-dessus), puisque les gens ont déjà voté pour quel dirigeant politique, selon eux, leur dit la vérité et qui ne la dit pas.

De plus, la tendance de la plupart des électeurs est d’exiger de Kyriakos la promesse de TOUT faire au cours des quatre prochaines années que la Grèce a laissé derrière elle au cours des 50 dernières années : l’éducation au niveau de la Finlande et la santé au niveau de l’Allemagne, l’environnement des affaires au au niveau du Royaume-Uni, la numérisation de l’État au niveau de la Lituanie, le produit touristique au niveau de la Côte d’Azur, la séparation de l’État et de la religion aux États-Unis, les routes d’Allemagne et le trafic au Japon.

Cela ne sonne-t-il pas bien ?
Mais ce serait faux !

Ce serait comme dire dans mon village : « On a trouvé un prêtre… » et on essaie de lui faire régler tout ça pour nous ! [μην αρχίσετε πάλι παρακαλώ: όχι, δεν εννοώ τον προσφιλή sidekick του αρχηγού του ΣΥΡΙΖΑ]

Puisque Mitsotakis est à la fois un bourreau de travail et cohérent dans ses promesses de résultats, si quelqu’un parvenait à lui faire promettre tout (!), il finirait par détruire autant de ponts qu’il en a besoin pour remplir les engagements qu’il a pris avec les électeurs. .

Et cela ne serait bon pour personne, car une attaque générale contre tous les inconvénients infinis de la réalité grecque risquerait d’évoquer les réactions auxquelles Kon/nos Mitsotakis a dû faire face vers la fin du siècle dernier lorsqu’il a essayé de TOUS réparer un service.

Alors contentons-nous des promesses précédentes de Kyriakos, avant tout de réguler a) la santé, b) la justice, c) l’environnement des affaires, d) les inégalités salariales avec l’UE et e) le mécanisme étatique. Et le reste nous considérons d’éventuels bonus de son mandat.

Bien sûr, le plus grand danger est que l’électorat ND se repose et que certaines personnes prennent un bain le 25 juin sans se rendre d’abord aux urnes, mais je pense que la plupart des gens comprennent maintenant la gravité et le danger d’un tel comportement électoral.

Dans la situation actuelle, quels que soient les choix politiques, chacun doit bénéficier d’un engagement pré-électoral mesuré et équilibré de Kyriakos : réparer ce qui fait le plus mal sans détruire la société. Parce que nous savons qu’il le fera.

Il suffit d’une simple promesse…

Une promesse qui peut être tenue sans risquer que le pays déraille au tournant alors que les gardes météo omniprésents créent des distractions.

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Aglaë Salomon

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