Organisé et présenté par Sofia Nikolaou ce samedi 1er octobre
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Septembre s’est encore une fois terminé avec des pertes choquantes cette année. De la sphère grecque, nous avons eu les pertes tonitruantes de Kostas Kazakos et Irini Pappas, et de la sphère internationale, l’enfant terrible du Nouveau Vag français, le célèbre Jean-Luc Godard, le directeur de la Nouvelle Vague, le créateur – dans tous les sens le mot. Ses films nous ont apporté espoir, savoir, sagesse, divertissement, affirmation, subversion, révolution. Godard nous a emmenés sur une vague de films révolutionnaires comme Mad Pierrot, Alphaville, Breathless, Contempt.
Godard, devenu lui-même questionneur, personnification du non-conventionnel, qui parlait de liberté, de démocratie, de révolution, de philosophie et d’amour. Et il parlait de tout cela même depuis le 21e Festival de Cannes, le festival qui allait se dérouler au milieu des grèves et de l’émeute de mai 68 sur la Croisette, où il désapprouve la poursuite du festival tant qu’il se déroule encore alors : « Sous le prétexte du limogeage du directeur de la Cinémathèque française Henri Langlois par le ministre de la culture André Malraux, Truffaut et Godard arrêtent le festival en tant que « protestation politique contre la nécessité d’arrêter par solidarité avec les ouvriers et les étudiants et comme une attaque contre l’archaïsme Le cinéma français, qui préfère le commerce à l’art ! ». Alain René, Milos Forman, Richard Lester et Carlos Saura retirent leurs films de la compétition, Louis Malle et un peu plus tard Monica Vitti et Roman Polanski démissionnent du jury. Les projections continuent à nouveau , bien que Godard et Truffaut soient littéralement suspendus au rideau du théâtre de peur qu’il ne se lève pour la représentation Truffaut tombe à Bod fr, Godard perd ses lunettes caractéristiques. Il jure comme s’il n’y avait pas de lendemain. Et rugissant, il lance le slogan : « Si le festival continue, brûlez toutes les copies ! », écrit Nora Ralli.
Dans la deuxième partie de l’émission, nous parlons du livre de Franz Kafka « Le Procès » publié par Panopticon-Verlag avec l’excellente traductrice Ioanna Avramidou, accompagné de l’avant-propos et de la postface de Kostas Despoiniadi. La nouvelle traduction suit la version allemande récemment révisée et inclut en annexe des chapitres inachevés des manuscrits de Kafka, nous donnant une image plus complète de cette œuvre emblématique de Kafka. Le procès est une étape importante dans la littérature européenne moderne. « Comme toutes les œuvres de Kafka, c’est l’étoffe des rêves éphémères, un monde onirique fait avec une technique si authentique et basé sur une vision si puissante que le résultat, troublant semblable à la réalité sans substance, semble d’abord nous tyranniser et nous perturber s’il est un cauchemar, jusqu’à ce qu’on en devine le sens caché », écrit Herman Esse.
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