Pendant encore six mois, les entreprises grecques ont réussi à maintenir des canaux ouverts à leurs clients à l’étranger et à rester des fournisseurs fiables malgré les obstacles causés par les effets de la guerre en Ukraine (forte inflationcrise énergétique etc.) fait référence à son analyse Association panhellénique des exportateurs et le Centre de recherche et d’études sur l’exportation (KEEM) pour l’avancement des exportations le premier semestre 2022.
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En particulier, il est noté que sur la base de ses données préliminaires ELSTATles exportations pour la période janvier-juin 2022 ont augmenté au total de 40% et se sont élevées à 25,69 milliards d’euros.
Cependant, sur la même période, le taux de croissance de importern a été plus élevé car ils ont augmenté de 51,7 % et leur valeur totale a atteint 42,64 milliards d’euros.
À la suite des mouvements ci-dessus, le déficit commercial a augmenté de 73,7 %, atteignant -16,95 milliards d’euros au premier semestre 2022.
Les marchés européens sont les protagonistes
Les projecteurs ont de nouveau été braqués sur les pays européens, qui absorbent traditionnellement le plus grand volume de produits et services grecs, l’Italie restant la destination la plus importante pour les exportations grecques au premier semestre 2022, tandis que l’Allemagne reste également à la 2e place par rapport à la même période l’an dernier. an.
Elle est suivie par la Bulgarie, où la hausse des exportations de produits grecs (de 85,5 %) au semestre 2022 l’a fait passer de la 6e à la 3e place, et Chypre de la 3e à la 4e place.
Viennent ensuite les États-Unis, qui se placent à la 5ème place depuis la 7ème place qu’ils occupaient au premier semestre 2021, vers lesquels on enregistre une forte hausse des exportations (58,7%), la Turquie et l’Espagne aux 6ème et 7ème places, la Turquie 1 place plus bas et l’Espagne 4 places plus haut qu’à la même période l’an dernier en raison du doublement des exportations vers l’Espagne.
Baisse importante des exportations vers la France
À la 8e place se trouve le Royaume-Uni (depuis la 10e place), suivi de la France, où l’on note une baisse des exportations grecques (de -14,5 %), passant de la 4e à la 9e place pour le premier semestre 2022.
La Roumanie, qui s’est classée 8e pour la période correspondante en 2021, complète les dix destinations d’exportation grecques les plus importantes.
Outre les dix premiers pays de destination des produits grecs pour le premier semestre 2022, la baisse du classement de la Corée du Sud (25e place à partir de la 14e place) et de la Chine (32e place à partir de la 16e place) par rapport à la période correspondante de 2021 et 2021 se distingue par la montée de Malte (19e sur 31e) et du Libéria (35e sur 46e).
En ce qui concerne les destinations des exportations grecques par union économique, il y a une augmentation de 39,7% vers l’UE.
Les plus fortes hausses ont été enregistrées dans les carburants, les produits industriels et les aliments
En termes de catégories de produits, les carburants, les produits industriels et les aliments sont les « protagonistes » absolus dans la lutte pour l’extraversion.
La présidente de l’Association panhellénique des exportateurs, Christina Sakellaridis, a commenté cela avec la déclaration suivante :
« L’Italie, l’Allemagne, la Bulgarie, Chypre et les États-Unis constituent les cinq principaux marchés ciblés par les produits grecs dans un contexte d’incertitude intense quant à l’évolution de l’économie mondiale. Tout aussi encourageantes sont les nouvelles en provenance des pays tiers où, à l’exception de certains groupes de pays comme les BRICS, une dynamique positive semble se mettre en place pour les exportateurs grecs.
Ce sont des messages encourageants que les exportations grecques continuent d’envoyer et qui n’inspirent qu’à l’optimisme.
La dynamique qu’ils ont développée valide les bases solides posées et l’apport du Plan National d’Extraversion qui commence à porter ses fruits. Une fois de plus, les exportations grecques prouvent concrètement qu’elles peuvent contribuer à la reprise économique du pays. Cependant, la complaisance n’est en aucun cas permise, car l’énorme incertitude sur les marchés internationaux comporte de sérieux risques.
Les effets de la guerre en Ukraine sont profondément préoccupants et nécessitent de la vigilance car personne ne peut prédire le cours des événements. La crise énergétique et la poussée de l’inflation forment un cocktail détonnant qui mérite une attention particulière. »
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