Parmi les artistes contemporains européens les plus primés (Golden Palm, dix César, deux BAFTA), Jacques Odier parvient avec une aisance caractéristique à passer du drame psycho (« Body to Body ») et social (« Dheepan ») au… western (« The Sisters »), et signe à chaque fois la lutte de ses personnages désobéissants face à un environnement hostile. Il en parle dans son dernier film 13e arrondissement de Parisdans le sud de la capitale française, dont le quartier est les Olympiades du titre original. Une touche loin du grand centre-ville mais avec une atmosphère pittoresque minimale et le plus grand quartier chinois d’Europeest un quartier bourgeois multiculturel plus proche de la réalité que les cartes postales touristiques.
Ce qui est intéressant, c’est que l’histoire d’Emily, qui tombe amoureuse du colocataire de Camig mais qui est passionnée par Nora, qui est obsédée par Amber, a peut-être les Olympiades comme cinquième et principale co-vedette, mais il est inspiré d’un roman graphique de l’américain Adrian Tomin. Avec l’aide des scénaristes Céline Siamas (« Portrait d’une femme flamboyante ») et Lea Missius (« Ava »), Odiar tente de traduire les idées fraîches et rafraîchissantes de la jeune dessinatrice sur l’amitié, l’amour et d’autres arts martiaux dans le Paris d’aujourd’hui pour le dynamique et excité pour capter le pouls d’une génération agitée. courageux et stupide L’auteur français fait entrer l’imagerie en noir et blanc et le naturalisme stylisé dans un dialogue fructueux, mais il est plus superficiel que d’habitudequi préfèrent jouer avec grâce dans l’écume des vagues au lieu de plonger dans le fond glauque d’une mer de personnes idéologiquement, moralement et psychologiquement orageuse.
Α / Μ. France. 2021. Durée : 105΄. Diffusion : CINOBO
Les chemins de trois femmes et d’un homme se croisent amicalement et érotiquement dans la banlieue parisienne moderne.
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