Les prêts aux petites et moyennes entreprises augmentent

Par Léonidas Stergiou

Les obstacles au financement se sont peut-être atténués et le crédit disponible a augmenté, mais le déficit de financement des petites et moyennes entreprises grecques s’est creusé après que la pandémie a complètement ouvert l’économie.

Cette conclusion est tirée de l’enquête paneuropéenne SAFE, menée tous les six mois par la BCE et la Commission. Les données ont été publiées hier et incluent les conditions de financement des entreprises selon les réponses des petites et moyennes entreprises elles-mêmes de chaque pays d’octobre 2021 à mars 2022.

En Grèce, une forte augmentation du taux d’approbation de 40% à 60% a été observée pour la première fois au second semestre 2021. Malgré cette évolution, la cote d’approbation des banques grecques reste inférieure à la moyenne de l’UE (80 %).

Fait impressionnant, malgré l’augmentation des approbations, le pourcentage restant, qui comprend les refus et les encouragements à postuler, est resté globalement stable. Selon les dirigeants des banques, l’augmentation des approbations de financement pour les petites et moyennes entreprises est en grande partie due à la disponibilité de nombreux prêts cofinancés et garantis. En revanche, le taux de rejet est resté stable autour de 10%, tandis que les 30% restants incluent des cas où ils n’ont pas eu besoin de crédit ou n’en ont pas voulu. Un pourcentage important de ce dernier groupe appartient aux entrepreneurs qui craignaient une issue négative à leur demande ou n’acceptaient pas le coût élevé du crédit.

Tableau 1

Selon le rapport SAFE, la proportion d’entreprises évitant d’emprunter a considérablement augmenté en raison de la hausse des taux d’intérêt et des craintes de nouvelles hausses de taux à l’avenir. En outre, une question pertinente sur l’inflation, les coûts des matières premières, les prix et la marge bénéficiaire a été ajoutée pour la première fois. C’est un autre facteur qui a découragé les entreprises de solliciter de nouveaux prêts bancaires. Selon le rapport, ce phénomène était particulièrement évident dans les grandes économies comme l’Allemagne.

Tableau 2

Les besoins de financement des entreprises à travers l’Europe ont augmenté au second semestre 2021 en raison du passage du soutien gouvernemental aux prêts bancaires. Les entreprises grecques ont répondu que les fonds publics disponibles avaient été considérablement réduits par rapport au premier semestre 2021. Le déficit de financement s’est considérablement creusé, les besoins de liquidités des entreprises ayant dépassé la volonté des banques de prêter. Cela a été observé dans toute l’Europe, mais dans une bien moindre mesure (environ huit fois moins) qu’en Grèce. D’une manière générale, le manque de besoins de financement dans l’UE au premier semestre a entraîné une demande presque couverte.

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Onfroi Severin

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