A Paris, plus de 1 000 personnes se sont rassemblées à la mi-journée pour protester contre la brutalité policière lors d’une manifestation annuelle en mémoire d’Adama Traoré, un jeune homme décédé lors de son interpellation par la police en 2016.
Des manifestations contre la brutalité policière ont eu lieu aujourd’hui Francedont Paris, suite à la mort de Nael, 17 ans, aux mains d’un policier.
Surtout à Paris plus de 1 000 personnes se sont réunis à midi pour une manifestation annuelle en mémoire d’Adama Traoré, un jeune homme décédé lors de son arrestation par la police en 2016, pour protester contre la brutalité policière. Le rassemblement a été interdit par les autorités au motif : « Risques de trouble à l’ordre public».
Asa Traoré, la sœur d’Adama, qui mène la lutte contre les brutalités policières depuis la mort de son frère, s’est adressée à de nombreux députés du parti d’opposition La France insoumise et entourée de plusieurs policiers place de la République.
« Nous marchons pour que les jeunes dénoncent les brutalités policières. Ils autorisent les marches néo-nazies, mais nous n’avons pas le droit de marcherElle a dit, faisant référence à une marche de centaines de militants d’extrême droite à Paris en mai dernier qui a suscité la controverse parce que les autorités l’avaient autorisée.
« La France ne peut pas donner de leçons de morale. Ta police est raciste, ta police est violente», a déclaré Asa Traoré, qui a annoncé sa présence place de la démocratie cet après-midi sans demander directement à ses partisans de la suivre pour éviter d’être accusée d’organiser une manifestation illégale.
« Le gouvernement a décidé de jeter de l’huile sur le feu » Et « Ne pas respecter la mort de mon petit frère » a ajouté Traoré, en parlant de « manque total de respect« et caractérisant »prétexte» l’argument de la préfecture pour interdire la manifestation.
Immédiatement après son discours, les forces de sécurité ont exhorté la foule à se disperser. Selon des journalistes qui se trouvaient sur les lieux, les manifestants ont crié «Justice pour Naël».
A noter que le préfet du Val d’Oise, qui s’est personnellement rendu en justice pour défendre l’interdiction, avait fait valoir qu’il ne disposait pas d’effectifs suffisants pour assurer « la sécurité » de la mobilisation. « Les forces de l’ordre sont épuisées« , il a dit.
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