politiciens européens Ils ne sont pas suffisamment préparés pour faire face à la flambée des prix, même si lutter contre leur opportunisme devrait être une priorité essentielle dans les mois à venir, a déclaré Michel-Edouard Leclerc, président de la chaîne de magasins Leclerc, l’une des plus grandes de France, à EURACTIV.
L’inflation globale en France était de 5,8 % en septembre, mais les prix des aliments devraient augmenter d’environ 12 % d’ici la fin de l’année. Les perspectives économiques ne sont pas les meilleures puisque si la croissance devrait atteindre 2,7 % en 2022, elle devrait ralentir à 1 % en 2024, un chiffre que la banque centrale française juge « optimiste » et bien au-dessus de ses propres estimations (pp 0,5 % – 0,8%).
Leclerc a déclaré qu’une part importante de la responsabilité de la situation actuelle incombe à une élite européenne qui « a grandi en période de déflation et n’a jamais connu de crise inflationniste » combinée à leur réticence. Alors que les données de 2021 mettaient en garde contre une hausse des prix, la banque centrale française et la Banque centrale européenne n’ont pas réagi.
Cela, selon Leclerc, a conduit à une situation où « la grande majorité des entreprises ont utilisé la guerre en Ukraine comme excuse pour changer le récit sur l’origine de l’inflation », qu’il qualifie d' »inflation opportuniste » et c’est essentiellement » spéculation de guerre ».
« Les gouvernements se sont concentrés sur l’équilibrage de l’impact de l’inflation sur les familles et les ménages », même si « nous devons passer en mode combat contre l’inflation opportuniste », a-t-il précisé.
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