Le président du SYRIZA-PS, Alexis Tsipras, lance une attaque brutale et totale contre le gouvernement et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.
Dans une interview avec « Documento » après avoir dit que « Il y a un gâchis entre la réalité et la façon dont le Premier ministre la comprend » ajoute : « Le pays et la société grecque vivent une dystopie. On bat un à un, tous les records négatifs. Dans la pandémie avec plus de 30 000 morts, nous sommes numéro un en Europe. Le prix de l’électricité est le plus élevé d’Europe. Les prix de l’essence et des produits de première nécessité nous décernent également la médaille européenne de la précision. Tant pour le gouvernement que pour la « mise à jour 108 » C’est comme vivre dans un autre pays, situé dans la constellation de plusieurs réussites.
Les ménages n’arrivent pas à joindre les deux bouts
Le président du SYRIZA-PS fait référence à l’exactitude en disant : « La précision est le gros problème qui préoccupe aujourd’hui des millions de foyers. Il ne s’agit pas de pourcentages, d’image, de propagande. Vous ne faites pas le mois, c’est le point. Vous économisez non seulement sur les divertissements et les « extras », mais aussi sur le strict nécessaire et pourtant l’argent s’épuise la troisième semaine. Vous avez vu les prix vertigineux récemment annoncés. Comment les entreprises et les ménages vont-ils gérer cela ? Le ruisseau n’a pas apporté de revenus, mais a paralysé la vie… ».
Quant à l’argument du gouvernement selon lequel le problème est dû à des facteurs externes, il a ditj : « Tout d’abord, la précision en Grèce a montré ses dents avant que la guerre n’éclate en Ukraine. Mais il est évident que la crise inflationniste a des caractéristiques mondiales. Personne ne l’ignore. Mais l’inflation énergétique dans l’UE a été enregistrée à 39% du 21 mai au 22 mai et en Grèce à 62%. Eh bien, ces 23% supplémentaires qui nous donnent l’avantage négatif sont la précision de Mitsotakis ajoutée à l’augmentation objective des prix au niveau international. Et sa soeur jumelle, l’imposteur, est aussi un imposteur Mitsotakis. Regardez les super bénéfices des producteurs d’énergie. Du 21 juillet au 22 juin il est de 2,2 milliards. Aux imbéciles… ».
« M. Mitsotakis agit comme le bras tendu du profiteur »
Il reproche ensuite au Premier ministre : « M. Mitsotakis agit finalement comme une extension de la communauté des profiteurs. Il s’oppose catégoriquement au plafonnement des prix alors qu’en France le PPC français a été nationalisé. Il refuse, sous divers prétextes, de taxer élémentairement les bénéfices excédentaires, bien qu’il ait été contraint de le promettre sous notre propre pression au Parlement. Et on voit donc que la Grèce est à la fois championne en termes de prix de l’électricité et du pétrole, alors qu’elle se classe dernière en Europe en matière de salaires. Les ménages et les entreprises, en deux mots, paient pour l’obsession de M. Mitsotakis de servir les cartels aux dépens de la société.
Dévalorisation de l’information et démocratie
Cependant, il attribue une grande responsabilité « au gouvernement et au Premier ministre pour le démantèlement de l’information, âme de la démocratie, de la propagande partisane, mais aussi personnelle ». Il cite le rapport de Reporters sans frontières, qui classe la Grèce au 108e rang, ajoutant : « C’est typique des données de l’ESR sur la promotion des partis à travers les canaux nationaux liés aux régimes autoritaires. L’occultation des faits qui ne servent pas le récit du gouvernement, leur déformation ainsi que la déformation des positions de l’opposition, la « ligne » de Maximou sur tous les dossiers majeurs et mineurs, l’assassinat impénétrable de Karaivaz par un gouvernement qui a utilisé le slogan « Droit et Order », la surveillance des journalistes, les escrocs pour un financement illimité de l’État, l’humiliation de la télévision publique avec des messages SOS pour que les photos de M. Mitsotakis portant Lignadis ne soient pas téléchargées, et bien sûr la persécution des journalistes comme K Vaxevani et G. Papadakou , révèlent un champ d’information obscur ».
PPC sous contrôle public
Sur ce que SYRIZA ferait pour faire face à la précarité énergétique et à la précision, il dit : « Tout d’abord, je vais vous dire ce que nous ne ferions pas. On ne fermerait pas progressivement le lignite pour faire plaisir à l’investissement de certains au détriment de la sécurité énergétique. On ne laisserait pas PPC spéculer alors que la crise frappait déjà à la porte du pays… Et bien sûr on plafonnerait les prix de l’énergie, on mettrait immédiatement PPC sous surveillance publique et on ne me demanderait pas comment. Comme il se doit et comme il est. Même si nous devions nationaliser, nous le ferions. Macron l’a fait ici. Le PPC peut et doit travailler selon des critères de bien commun. Nous imposerions également des contrôles stricts des prix sur tous les produits de première nécessité et réduirions les droits d’accise sur le carburant et la TVA sur les aliments de base. Et enfin, on taxerait les vrais super wins. Nous ne ferions pas de théâtre. Et même un théâtre d’ombres avec le Premier ministre comme protagoniste ».
Plan national des incendies de forêt
M. Tsipras a réitéré que les incendies étaient une « tragédie nationale », ajoutant: « Si nous sommes tous d’accord, et je pense que nous sommes d’accord sur le fait que la tragédie des incendies à répétition est une tragédie nationale, alors nous serons également d’accord. » Auto-admiration, division et communication… Il ne suffit pas de dénoncer les insuffisances de l’appareil d’État et les problèmes majeurs de coordination, qui se sont également manifestés lors des récents incendies. Nous devons comprendre, avant qu’il ne soit trop tard, que le problème transcende les lignes de parti, les limites d’un gouvernement de quatre ans, et nous devons l’aborder en termes de sérieux national et de permanence. »
« Ninja d’Internet. Érudit télé incurable. Amateur passionné de café. Passionné de réseaux sociaux. Penseur général. »