Marine Le Pen est actuellement le visage de l’extrême droite en France. Cependant, une nouvelle figure politique, particulièrement charismatique, sort de son ombre et, de l’avis de tous, se prépare à lui succéder. La raison en est le leader du parti Jordan Bardella, 28 ans, qui a été chaleureusement accueilli par les personnes présentes lors de l’événement de lancement de la campagne préélectorale pour les élections européennes dans le port de Marseille. La campagne est placée sous le slogan « La France est de retour, l’Europe renaît ».

Le chef du parti, né à Paris, est devenu un nom bien connu de la politique française en un laps de temps relativement court, immédiatement après son accession à la présidence fin 2022. Des sondages récents suggèrent que Bardella pourrait mener l’extrême droite française à une nouvelle victoire majeure lors de ces élections. Son parti devrait atteindre près de 30 % aux élections de juin. À ce jour, le plafond du parti est de 25 %. Il est également considéré comme le deuxième homme politique le plus populaire de France, derrière l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et devant Le Pen. Son ascension a conduit à des attaques croissantes de la part de ses rivaux politiques, mais sa performance en tant que chef du parti a été peu critiquée.

Jusqu’à présent, les partis de la coalition soutenant Macron ont décrit Bardella comme un isolationniste aux positions pro-russes, mais cette rhétorique ne semble pas l’affaiblir. Cependant, les partis de la coalition semblent organiser un front contre le parti national de Bordella, le soulignant comme un problème culturel dans le pays.

Il convient de noter que l’Assemblée nationale française a mené une enquête à la suite d’informations sur une éventuelle ingérence étrangère dans la campagne électorale présidentielle en raison du manifeste du parti pour le retrait de la France de l’OTAN. Le Parti national adopte fondamentalement une position en faveur de la Russie, ce qui s’est également reflété dans les votes au Parlement européen. Cependant, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des efforts intenses ont été déployés pour se distancier du Kremlin. Bien qu’ils aient voté pour condamner l’invasion russe, ils ont voté en juin dernier contre le plan d’aide financière à l’Ukraine et contre la tentative de la Russie de désinformer l’UE.