Après l’échec du gouvernement d’Alexis Tsipras, arrivé au pouvoir en 2015 issu d’une « coalition d’extrême gauche », la Grèce a pu faire de grands progrès grâce à ce gouvernement. Kyriakos Mitsotakis qui a apporté la « renaissance de la droite », affirme l’essayiste Gerry Gallon dans son article du Figaro, soulignant qu’il a créé un modèle qui devrait inspirer la France.
Ce diplômé en droit de Harvard, partenaire du groupe de réflexion Atlantic Council et responsable de la branche européenne du cabinet de conseil en commerce international McLarty, explique que la Grèce était « un pays où les apparatchiks socialistes, animés par un mélange toxique d’opportunisme et de carriérisme, étaient prêts à trahir leur propre héritage et leurs valeurs en s’alliant à un parti aux origines communautaires et antisémites, où l’effondrement des services publics s’est accompagné d’une mauvaise gestion financière des gouvernements successifs et où les parents se demandaient si cela offrait encore un avenir à leurs enfants .
La croissance est désormais deux fois plus rapide que la moyenne de la zone euro, le chômage est passé de 25 % à 9,4 %, la Grèce agit comme un aimant pour les investissements étrangers et génère des excédents primaires qui permettent au pays de réduire drastiquement sa dette nationale. Et comme il le souligne : « La Grèce doit avant tout cette reprise spectaculaire à un seul homme : Kyriakos Mitsotakis. »
Selon l’éditorialiste, la droite française peut apprendre beaucoup des actions et de la pensée du premier ministre grec pour se regrouper et enfin proposer aux citoyens français une alternative crédible.
« Au-delà du faste et de l’introversion visant à ramener dans le parti des électeurs allés aux extrêmes en satisfaisant leurs instincts fondamentaux, Mitsotakis incarne le droit à l’espoir. »
« Il a introduit une droite qui croit avant tout à la méritocratie et à la valeur du travail. » Une droite inflexible sur les questions de sécurité, d’immigration et d’intégration et qui ne cède pas aux critiques de ceux qui se réclament du politiquement correct.
Un droit pour lequel libre-échange, concurrence et développement ne sont pas des notions interdites. Une droite crédible et ambitieuse sur les questions environnementales qui permettra à la Grèce de produire désormais plus de 50 % de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelables.
« Une droite qui légalise les mariages homosexuels malgré la réaction de la puissante Église orthodoxe, une droite européenne et pro-atlantique, mais aussi patriotique », affirme-t-il.
Il souligne que la réélection triomphale de Kyriakos Mitsotakis en juin 2023 a été obtenue « parce qu’il a redonné confiance à une société grecque déchirée, fragmentée et humiliée par les crises successives ». son déclin n’était pas inévitable.
Le Premier ministre grec, conclut l’éditorialiste, « a refusé que la Grèce, comme le dit Jacques Lacarrière, soit ‘hantée par ses pierres anciennes’ et transformée en musée à ciel ouvert. Sous sa direction, les Grecs ont compris que pour préserver ». il fallait que leur patrimoine le sauve, qu’il puisse le reprendre… »
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