Le respect fidèle de l’accord de Prespa, mais aussi la reconnaissance du « macédonien » comme langue européenne – sans astérisques ni explications – comprend, entre autres, la Proposition de compromis de la France à Skopje et Sofia et soumis au Parlement de Macédoine du Nord jeudi après-midi Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Ce dernier en conversation avec Parlement de Macédoine du Nord a appelé le pays à accepter la proposition de l’UE de régler ses différends avec la Bulgarie, franchissant ainsi une étape cruciale sur la voie de son adhésion pour surmonter les Veto bulgare. Divisée en trois parties, la proposition est essentiellement un compromis, chaque partie gagnant quelque chose et perdant quelque chose.
Ursula von der Leyen : « Macédonien, la langue macédonienne est la vôtre et nous la respectons pleinement, ainsi que votre identité. L’Europe vous attend. »
Le match aller où il est gagné Macédoine du Nord et a finalement mentionné Ursula von der Leyen à Skopje jeudi à propos de la partie linguistique. S’adressant hier aux parlementaires, elle a souligné ce qui suit : « Macédoniens, la langue macédonienne est la vôtre et nous la respectons pleinement, ainsi que votre identité. L’Europe vous attend. » DER Le président de la Commission européenne a souligné qu’il avait écouté attentivement les préoccupations concernant « la langue et l’identité macédoniennes ». et a précisé: « Il ne fait aucun doute que la langue macédonienne est votre langue et nous respectons pleinement cela. Pour cette raison, la proposition révisée fait référence à la langue macédonienne sans évaluation par l’UE.
Que va gagner la Macédoine du Nord ?
C’est significatif dans tous les textes diplomatiques de la proposition française, il est explicitement mentionné comme langue macédonienne et simplement dans l’un des deux textes finaux, il est envisagé que des déclarations unilatérales soient faites par les deux parties (c’est-à-dire par la Bulgarie et par la Macédoine du Nord), chacune ayant son propre récit sur la langue, mais cela ne sera pas de nature obligatoire.
Comme rapporté dans Pour les observateurs politiques d’ethnos.gr, l’essentiel est que la langue macédonienne est désormais reconnue comme une langue macédonienne sans explications ni astérisques. Et c’est quelque chose que la partie nord-macédonienne gagne de la proposition de compromis française. Il est à noter que la partie grecque a reconnu la langue de ses voisins par le biais de l’accord de Prespa. C’est significatif
La partie neutre de la phrase
La deuxième partie de la proposition présentée par Ursula von der Leyen est neutre et les affecte Processus par lequel les négociations d’adhésion sont lancées. D’une part, une première conférence intergouvernementale est envisagée, qui aura un caractère politique et pourra se tenir immédiatement si les deux parties acceptent ce cadre de négociation. La Macédoine du Nord s’engage alors à poursuivre son processus la révision constitutionnelle pour inclure la minorité bulgare dans la constitution. Une fois ce processus terminé, une deuxième conférence intergouvernementale suivra, qui commencera officiellement à ouvrir les fonds intergouvernementaux. C’est une solution qui satisfait les deux parties et du côté de la Macédoine du Nord et de la Bulgarie.
Si la Macédoine du Nord fait maintenant le premier pas en acceptant la proposition de l’UE, alors, a déclaré Ursula von der Leyen les négociations d’adhésion pourraient commencer très bientôt, avec l’organisation de la conférence politique intergouvernementale la semaine prochaine et le démarrage immédiat du processus d’examen analytique de l’acquis communautaire.
Que va gagner la Bulgarie ?
La troisième et dernière partie de l’accord concerne le soi-disant protocole qui devrait être convenu sur les points 4+1, qui se réfèrent aux conclusions originales du Conseil de l’Union européenne. Après Les informations d’ethnos.gr pratiquement la Macédoine du Nord et la Bulgarie se sont pratiquement entendues sur le contenu, qui concerne principalement des sujets historiques et culturels. Ce protocole ne fera pas partie des chapitres de négociation et des négociations d’adhésion. Celui-ci sera remplacé par un mécanisme de rapports d’évaluation annuels, mais cela se fera sur une base bilatérale. Des délégations de Macédoine du Nord et de Bulgarie se réuniront chaque année et évalueront l’état d’avancement de leurs affaires bilatérales, sans que cela fasse l’objet des négociations d’adhésion de la Commission européenne. Cependant, un critère général est introduit lorsque l’Accord de Bon Voisinage est respecté. La Bulgarie peut donc toujours dire que nous ne respectons pas l’accord et j’arrêterai le processus. Là-bas, le Plastiga penche plus vers la Bulgarie que vers la Macédoine du Nord.
Avec des sifflets et des klaxons la réunion
La session du Parlement de Macédoine du Nord se déroule dans une atmosphère tendue, les députés de l’opposition slave agitant des sifflets et des klaxons dans la salle pour tenter d’interrompre les discours des députés de la co-république lorsque ces derniers sont sur le parquet du parlement. Selon le planning initial, la discussion devrait durer deux à trois jours et se conclure par le vote correspondant. Une majorité simple est requise pour que le Parlement de la Macédoine du Nord adopte la proposition de l’UE. Selon les médias de Skopje, le Environ 70 députés du Parti social-démocrate (SDSM) de Dimitar Kovačevski et tous les partis albanais voteront en faveur de la proposition. L’ensemble du Parlement compte 120 sièges.
Mickoski politiquement affaibli
Il y a aussi des manifestations quotidiennes à Skopje par des partisans de la principale opposition (VMRO-DPMNE), arguant que la proposition nuit au pays et conduisant à la bulgarisation, et demandant le rejet de la proposition. Cependant, malgré les protestations Le PDG Christian Mickoski a été politiquement affaibli ces derniers temps. La semaine dernière, les motions de destitution contre le président du Parlement, Talat Xhaferi, ont été votées par le VMRO-DPMNE et rejetées (61 contre la motion et 43 pour) car Mickoski n’a pas réussi à recueillir les votes des partis d’opposition restants.
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