La violente attaque de Weber contre Macron et un slogan pour des murs partout pour les immigrés

Manfred Weber a lancé une attaque en règle contre Emmanuel Macron lors d’un entretien avec le président français sur les relations UE-Chine, tandis que le président du Parti populaire européen a également abordé la question de l’immigration en appelant à ce que des murs soient construits partout aux frontières des pays de l’Union européenne.

Manfred Weber qualifiée de « catastrophe ». Les propos récents d’Emmanuel Macron sur les relations UE-Chine dans une interview au Corriere Della Sera comme il l’a dit Des murs doivent être construits partout arrêter le flux de migrants vers l’Union européenne.

Le président du Parti populaire européen a souligné qu’Emmanuel Macron, selon ses propos «a souligné la grande fracture au sein de l’Union européenne lors de la définition d’un plan stratégique commun pour Pékin et lors du prochain Conseil européen en juin, les dirigeants devraient en discuter et parvenir à un accord.

Attaque contre les partis européens pour les clôtures frontalières

Manfred Weber n’incluait pas seulement… Emmanuel Macron. Il a fait Attaque aussi sur les autres partis européens à l’occasion de leur nomination Proposition que l’UE ne finance pas la construction de clôtures pour les immigrés un dossier qui est également « en feu » en Grèce, qui veut achever la clôture sur l’Evros.

Il a également souligné que l’Italie avait besoin de l’aide de l’UE en matière d’immigration car elle reçoit d’importants flux d’immigrants en provenance de Tunisie.

L’interview de Manfred Weber avec le Corriere Della Sera en détail :

Rome a déclaré l’état d’urgence. Comment l’UE peut-elle aider l’Italie ?

« Nous sommes confrontés à une autre crise migratoire majeure en Europe. Et c’est pourquoi le PPE soutient pleinement le gouvernement italien dans la priorisation de cette question au niveau européen. Nous avons besoin d’une action commune et nous regrettons profondément qu’il n’y ait pas beaucoup de sensibilisation, d’écoute et d’action de la part de la Commission et des pays de l’UE sur une question aussi grave.»

Le plan présenté par von der Leyen en février n’est-il pas suffisant ?

« Le plan est bon, mais nous tardons à le mettre en œuvre. Traiter le phénomène avec les pays d’Afrique du Nord ne doit pas seulement être vu comme une tentative des Italiens d’empêcher les bateaux de naviguer. Nous avons un besoin urgent d’accords de réadmission clairs avec les pays d’origine. La Commission leur a promis pendant des années qu’elle accélérerait. Si une migrante n’a pas droit à la protection, elle doit rentrer chez elle. »

Rome est-elle restée seule ?

« Au niveau de l’UE, la solidarité ne fonctionne pas. Je remercie le gouvernement italien pour la manière dont il accueille les immigrés et tente de les secourir et de les aider. Quand nous avons autant d’arrivées et que le gouvernement italien essaie de prendre les choses au sérieux, d’autres pays comme l’Allemagne et la France doivent aider. Les gouvernements allemand, français et autres ne peuvent pas rester les bras croisés, ils doivent faire entrer volontairement des demandeurs d’asile sur leur territoire. »

Mercredi, le PPE présentera un amendement au budget de l’UE pour 2024 pour financer la construction du mur aux frontières extérieures de l’UE.

« Les murs devraient être l’exception, la dernière réponse, mais s’il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter l’immigration clandestine, alors nous devons être prêts à construire des clôtures. Construire tous les pays avec des frontières extérieures : la Grèce avec la Turquie, la Pologne et la Lituanie avec la Biélorussie, la Finlande avec la Russie quand le gouvernement était encore socialiste, l’Espagne avec Ceuta et Melilla. Le PPE estime que l’UE devrait financer ces clôtures car il ne s’agit pas de protéger les frontières nationales, mais les frontières européennes.

Comment allez-vous aider l’Italie ?

« Les frontières maritimes sont extrêmement compliquées car la priorité en mer est de sauver des vies et c’est ce que font les autorités et les garde-côtes italiens. Je les remercie pour cela. Ensemble, nous devons stabiliser la route méditerranéenne. Un plan européen est nécessaire, la Commission européenne et les États membres doivent présenter une proposition concrète pour la Tunisie lors du prochain Conseil européen. Nous l’avons fait il y a des années avec le plan de l’UE pour la Turquie, pour lequel nous avons dépensé environ 6 milliards. Un effort similaire est demandé à nos partenaires en Afrique du Nord. »

La Commission européenne se trompe-t-elle si elle ne veut pas financer la construction de clôtures ?

« Il n’y a pas de problème juridique, je partage le point de vue du président Michel, c’est une question politique et c’est pourquoi nous allons discuter et voter au Parlement européen. Je pense que les autres partis comme les libéraux démocrates, les socialistes et les verts doivent expliquer pourquoi ils construisent des clôtures au niveau national mais votent contre au Parlement européen et ce n’est pas grave pour moi. »

Demain, la présidente von der Leyen s’adressera à la session plénière sur les relations UE-Chine. Il y a un problème d’unité dans l’UE;

« L’interview de Macron a été un désastre, elle a mis en évidence l’énorme fossé au sein de l’UE dans la définition d’un plan stratégique commun pour Pékin. Lors du prochain Conseil européen de juin, les chefs d’État et de gouvernement doivent en discuter et trouver un accord. »

Êtes-vous d’accord avec la position de Macron sur l’autonomie stratégique de l’UE ?

« D’une part, plus d’indépendance est nécessaire, mais d’autre part, les exportations sont essentielles pour l’UE. En plus de l’autonomie stratégique, nous avons besoin de la volonté de conclure des accords de libre-échange avec le monde libre.

L’UE devrait-elle prendre ses distances avec les tensions sino-américaines à propos de Taïwan, comme le dit Macron ?

« L’UE doit avoir une voix forte, guidée par les intérêts européens. Mais à un moment où les navires de guerre chinois sont au large de Taïwan, les propos équidistants de Macron ont été un désastre et ont affaibli l’UE. Désormais, les pays de l’Est seront plus alignés sur Washington que sur Paris ou Berlin.

Aglaë Salomon

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