La ville d’Italie qui veut devenir un État indépendant

Un conte de fées moderne ou une destination attrayante. La Principauté de Seborga recueille les feux de la rampe et plaît à des milliers de touristes. La cité médiévale de seulement 5 kilomètres carrés, enracinée dans un coin de la région italienne de la Ligurie, Imperia, revendique sa place en Europe en tant qu’État autonome et se bat pour la reconnaissance de son indépendance nationale et territoriale.

Au nord-ouest de la Riviera italienne, à la frontière avec la France, une ville d’environ 300 habitants rappelle les époques révolues et évoque des histoires de chevaliers et de dominions, mais aussi des cités-états fragmentées au sein du vieux continent. Avec monarque, monnaie, drapeau et plus d’optimisme, Seborga se bat pour l’autodétermination, dont la forme moderne remonte à 1960. Palais – et attend avec impatience l’impensable : redessiner les frontières dans le ventre mou de l’Europe.

En face de l’idyllique Seborga se trouve la Principauté de Monaco, où l’Allemande Sa Majesté Nina a également vécu. Il y a 15 ans, la princesse actuelle et son ex-mari ont visité la petite ville et ont été enchantés. Les rumeurs d’indépendance sonnaient d’abord comme un canular, comme une légende cultivée pour attirer les touristes.

Enfin, la floriculture et la production d’huile d’olive étaient autrefois les principaux piliers de l’économie locale, qui a même une monnaie (luigino). Un coup de pouce touristique, même s’il est basé sur une histoire romantique de châteaux, de calèches et de princes, est le bienvenu.

À ce stade, il convient de noter qu’à l’heure actuelle, malgré la décision de rejet de la Cour européenne des droits de l’homme, essentiellement rédigée par la Cour constitutionnelle, les attentes de ceux qui souhaitent la création d’une Principauté indépendante et autonome de Seborga ont pris du retard Italie.

Pourtant, les habitants ne cessent de rêver, se remémorant l’histoire de leur ville au fil des siècles et le droit inaliénable à l’autodétermination et à l’autodétermination qu’ils tiennent pour acquis. Le combat pour eux continue dans tous les sens, même « à l’ombre » (sub umbra sedi), comme le dit la devise de Seborga, pour faciliter le paradis que leur offre leur patrie.

Onfroi Severin

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