La Syrie a qualifié mercredi la position de la France d' »hystérie » après que la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna ait déclaré mardi qu’elle était favorable à un procès du président Bachar al-Assad.
Interrogée mardi par un journaliste de France 2 : « Voulez-vous qu’il soit traduit en justice ? », la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a répondu : « La réponse est oui ».
« La lutte contre la criminalité et l’impunité font partie des valeurs de la diplomatie française », a-t-il ajouté.
« Nous avons récemment constaté l’hystérie et les positions individuelles de la diplomatie française qui ont perdu leur sens après les décisions historiques du sommet arabe en Arabie saoudite concernant la Syrie », a déclaré aujourd’hui le ministère syrien des Affaires étrangères.
« La diplomatie française à contre-courant doit revoir ses positions », a ajouté le ministère, accusant également la France de tenter de « restaurer l’héritage de l’ère coloniale ».
Bachar al-Assad est revenu sous les projecteurs de la région en participant au sommet de la Ligue arabe la semaine dernière en Arabie saoudite, après avoir été banni de l’organisation pendant plus d’une décennie.
Le ministre français a souligné que la levée des sanctions européennes imposées au régime de Damas depuis 2011 n’était « certainement pas » à l’ordre du jour, tout comme un changement d’attitude de la France envers le président syrien.
La Ligue arabe a expulsé le régime syrien fin 2011 pour la répression brutale d’un soulèvement populaire qui s’est transformé en une guerre dévastatrice avant de le reprendre le 7 mai.
Suite au tremblement de terre dévastateur en Syrie le 6 février, l’Union européenne et les États-Unis ont assoupli les sanctions imposées au gouvernement syrien depuis 2011.
La guerre en Syrie a coûté la vie à environ 500 000 personnes et contraint des millions d’habitants à fuir.
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