La nécessité de créer un nouveau modèle de développement

A l’occasion des prochaines élections locales, que soit discutée la proposition de création d’une semi-autonomie économique et administrative dans les 13 régions du territoire grec.

L’histoire de l’établissement

À notre avis, le temps est venu d’une réforme audacieuse de l’institution, quelque quatre décennies après que la division de notre pays en régions a été introduite en 1986 comme une étape clé du développement. Bien sûr, le premier indice et la division du pays en sept régions administratives, a été créé en 1971 pendant une dictature. À la tête de chaque région se trouvait le commandant général de la région, qui détenait également le titre de sous-ministre. Cette structure administrative a été choisie non pas pour des raisons de développement ou d’autonomie, mais pour que le régime dictatorial puisse avoir un représentant intermédiaire à la périphérie du pays et exercer ainsi un contrôle et une surveillance plus précis de la mise en œuvre de ses politiques antidémocratiques et autoritaires. Cela est également prouvé par le fait que la dictature a placé des personnes très fidèles à ces postes, par exemple Georgios Georgalas en Crète, le dominateur et théoricien de son régime, et les six autres étaient militaires ! Cependant, la nouvelle junte de Ioannidis abolit cette division administrative deux ans plus tard, en 1973.

Les régions comme moteurs de développement

L’institution des régions, avec leur propre dimension de développement, a été mise en œuvre par la loi 1622/1986 sous le deuxième gouvernement PASOK. Le gouvernement par Andreas Papandréou Le choix stratégique, la décentralisation et le développement régional, a suscité de nombreuses attentes vis-à-vis de cette nouvelle institution. Depuis lors, le droit constitutionnel des régions a subi de nombreuses modifications et améliorations, dont la plus importante est la 2011, dans laquelle le gouverneur régional et le conseil régional sont élus directement par les citoyens tout en leur déléguant des pouvoirs importants. Pour notre pays, cette institution était certainement une innovation majeure dans le cadre de l’organisation démocratique de l’administration centrale.

L’expérience du sud de l’Europe

Mais l’exemple a déjà été utilisé dans différentes variantes selon les pays, notamment en Europe du Sud. comme en France, en Italie, en Espagne, mais aussi au Portugal. La version la plus avancée a été implémentée en Espagne , où aujourd’hui l’État espagnol moderne avec des régions autonomes et semi-autonomes est considéré comme un exemple de décentralisation à travers l’Europe. Cela a bien sûr été choisi et a prospéré en Espagne comme contrepoids au régime totalement centralisé et autoritaire du dictateur Francoqui a opprimé le peuple espagnol 38 années entières. Dans les versions avancées de la décentralisation, avec les régions du sud de l’Europe, dans l’ensemble est désormais la caractéristique de semi-autonomie économique ces régions.

Semi-autonomie économique

Cette semi-autonomie financière découle du fait que chaque région a la capacité de générer ses propres revenus en collectant une part respectable des impôts centraux liés à sa zone locale, et est ainsi en mesure de mettre en place son propre budget et de le gérer de manière indépendante. Dans certains de ces pays, ces fonds s’élèvent à 70-80% Une partie du budget des régions (par exemple l’Espagne) est financée par le pourcentage restant des fonds du gouvernement central pour compléter le budget. Les secteurs principalement couverts par les budgets régionaux sont de l’éducation, de la santé, de la culture, du développement rural, du bien-être, ainsi que d’autres personnes. Les domaines sont exclus la défense, les grands projets d’infrastructure et autres liés aux projets et activités au niveau national.

Les nombreux avantages

La semi-autonomie économique des régions, telle qu’elle s’exprime dans les pays où elle est déjà mise en œuvre, est un développement particulièrement poussé qui offre de nombreux avantages aux collectivités locales, tels que :

  1. Chaque région se prépare Elle dispose de son propre budget indépendant, qui donne du poids aux domaines d’activité qui l’intéressent et est guidé uniquement par ses besoins, indépendamment de l’ingérence du gouvernement central.
  2. Chaque région s’occupe de l’enquête lui allouer des ressources du pouvoir législatif central, ce qui signifie beaucoup plus de travail, puisque ces ressources ne lui sont adaptées qu’à sa mesure.

III. Un équilibre est créé dans chaque région dans les domaines de leur activité locale, puisque la région elle-même en est aussi le bailleur de fonds.

  1. La dépendance vis-à-vis des politiciens est minimisée Les représentants du gouvernement central, qui préfèrent généralement les gouverneurs régionaux proches d’eux.
  2. Le critère du choix est cultivé chez les citoyens le gouverneur régional le plus approprié pour sa région, en fonction de son programme, de sa vision de sa région, mais aussi de son efficacité avérée.
  3. Les citoyens le remarquent plus facilement et objectivement les mérites et l’efficacité de chaque candidat au poste de gouverneur régional.

vii. La relégation des candidats au poste de gouverneur régional est minimisée dont le principal mérite est leurs parchemins de parti.

viii. Edelamilla est cultivé principalement entre régions voisines ou entre régions aux caractéristiques socio-économiques similaires. Cette concurrence entre eux peut également conduire à être un modèle dans des secteurs performants ou, au contraire, à éviter de s’engager dans des secteurs moins performants.

  1. De plus, il contribue à l’amélioration de la qualité des membres du conseil régional, puisque chaque candidat au poste de gouverneur régional veillera à fonder son vote de candidat au conseil sur des critères tels que la capacité, le dynamisme et pas seulement la capacité à recueillir des votes.

Nous prouvons notre progressivité

Nous soulignons, bien sûr, que toutes les réformes affectant les régions des pays du sud de l’Europe créé après les luttes politiques et les efforts des forces politiques progressistes et des gouvernements. Peut-être que maintenant ce sera un défi pour notre pays et aussi pour les forces politiques locales qui se disent progressistes. Il ne leur reste plus qu’à prendre position et agir politiquement sur la question de la semi-autonomie économique des régions et à prouver par ces prises de position leur orientation européenne.

* Giorgos Ouranos est psychologue[email protected]

Sandrine Dumont

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