La Grèce est le pays qui sauve les migrants et les réfugiés naufragés en Méditerranée. Les garde-côtes se sont précipités au premier signe de détresse pour secourir les centaines de personnes abandonnées sur le vieux bateau de pêche au plus profond de la Méditerranée. Des trafiquants criminels de personnes torturées ont étouffé le bateau avec environ cinq cents personnes, femmes et enfants dans les cales, les laissant dans les eaux internationales au sud de Pylos.
Au premier signe de danger, la Grèce s’est tenue à leurs côtés, comme il se doit dans ces cas. C’est leur personnel spécialisé, systématiquement discrédité par des « humanistes » professionnels, malheureusement aussi avec l’aide d’hypocrites européens, qui, avec les bateaux, les hélicoptères suspendus à la corde, tentent de soulever les naufragés avec le filet.
Nous assistons (encore) à un crime de masse organisé par les trafiquants de malheureux. Témoins de l’inaction de nos partenaires, de leur apathie et de leur indifférence face à la tragédie entre la Grèce et l’Italie. Le quatuor des pays méditerranéens européens, avec la France et l’Espagne, supporte le fardeau « insurmontable » de l’immigration. Le nord européen géographiquement favorable est refroidi par ses larmes de crocodile.
Sans un deuxième signal, la Grèce remplit son devoir le plus élevé de faire revivre les gens de la mer. Le Premier ministre par intérim décrète trois jours de deuil, les événements politiques sont annulés, le deuil est pandémique. Le Président de la République se précipite vers le port de Kalamata où se déroule le drame et là un groupe de jeunes membres de SYRIZA la désapprouve ! Pourquoi; Parce qu’ils ont reçu une éducation de parti. Ce sont les leaders de la gauche.
K. Sakellaropoulou est cool et la remet à sa place avec une conversation. La présidente ne fait pas de politique, elle ne participe pas aux élections et bien sûr c’est une erreur d’être tenue pour responsable des politiques migratoires de la Grèce et de l’Union européenne. Et pourtant, un homme qui a autrefois tenu (servicieusement) la duduka de Zoi Konstantopoulou tient le président pour responsable. Accompagnée des manifestants organisés de SYRIZA et d’une jeune femme, elle crie par-dessus la clôture et accuse Mme Sakellaropoulou d’avoir été photographiée devant lui. Tragédie en mer, hystérie sur terre !
L’un des plus grands crimes contre les personnes sans défense qui ont payé une fortune pour rester en Europe et les ont noyés dans la Méditerranée doit mobiliser la bureaucratie européenne insouciante, mais d’abord K. Mitsotakis, les dirigeants faciles à vivre du Nord. Le changement de politique de l’UE doit maintenant être approuvé. Si tout, d’après les sondages, figure en tête de son prochain agenda européen une fois qu’il prendra ses fonctions.
Il va sans dire que SYRIZA n’est pas partie à la normalité. Sinon, il n’aurait pas adopté une position aussi agressive envers la majorité des citoyens pour la clôture d’Evros et l’immigration. Bien sûr, la Grèce n’a pas la force de faire face au problème mondial.
Deux autres dossiers, les impôts et les députés Rodopi, complètent le quatuor de dossiers qui minent SYRIZA en tant que parti de l’idéologie et du désespoir. La recherche du crash peut attendre ! La suite arrive, faisons bien…
« Nerd passionné des médias sociaux. Accro à la nourriture. Maven du Web. Expert de la télévision sans vergogne. Penseur amical. »