Selon l’étude « La facture électronique B2B en Europe » du cabinet d’études SERES, 87 % des pays européens utilisent obligatoirement les factures électroniques.
Actuellement, 100 % des pays européens utilisent les factures électroniques dans les transactions commerciales, 87 % sur une base obligatoire et les 13 % restants sur une base volontaire.
L’Italie montre la voie en matière d’introduction de la facturation électronique dans le secteur privé, la France avance un projet solide et l’Allemagne, la Belgique et la Grèce ont des plans concrets pour étendre son utilisation au cours des trois prochaines années.
En outre, la loi Crea y Crece en Espagne impose le caractère obligatoire des factures électroniques dans les transactions commerciales pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 8 millions d’euros, avec un délai maximum d’un an à compter de l’adoption de la réglementation en vigueur.
Transformation numérique
SERES, société spécialisée dans l’échange électronique sécurisé de documents, publie son étude « B2B E-Invoicing in Europe », une analyse qui donne un aperçu détaillé de l’évolution de la e-facturation dans les différents pays de l’Union européenne et du futur. Les défis en matière de transformation numérique sur le continent européen dans les années à venir.
Les données recueillies dans le rapport publié concluent que l’engagement de l’Europe en faveur de la numérisation et de l’efficacité des processus commerciaux a considérablement augmenté, signalant des progrès évidents dans la transformation numérique dans la région.
En Europe, l’utilisation des factures électroniques dans le secteur B2B s’est développée rapidement ces dernières années et un nombre important de pays de l’Union européenne visent à rendre obligatoire l’utilisation des factures électroniques dans un délai maximum de cinq ans.
Actuellement, 100 % des pays européens l’utilisent dans leurs échanges commerciaux. Par ailleurs, dans le domaine des administrations publiques, 87 % des pays ont déjà rendu obligatoire la facturation électronique, tandis que les 13 % restants l’utiliseront volontairement en 2024.
Norme européenne commune
L’Union européenne et en particulier la Commission européenne sont depuis longtemps un moteur de la facturation électronique. En 2014, le Parlement européen et le Conseil ont adopté la directive 55/UE établissant une norme européenne commune pour la facturation électronique.
L’objectif de la directive était de simplifier et d’unifier le processus de tarification et d’échange entre les entreprises et les institutions de différents pays, en mettant l’accent sur la réduction des coûts, l’augmentation de l’efficacité et la promotion de la durabilité dans les transactions commerciales.
Par ailleurs, l’utilisation généralisée des factures électroniques au niveau international, encouragée par des lois ou des réglementations gouvernementales, est devenue un élément crucial dans les transactions commerciales entre les entreprises et les indépendants. Cet instrument, obligatoire dans les administrations publiques, a contraint de nombreux gouvernements européens à élaborer des plans pour son intégration dans le secteur privé.
Ces initiatives incluent la standardisation des formats et du contenu des factures électroniques, ce qui simplifie considérablement les processus de facturation. En outre, il a favorisé l’interopérabilité entre les différents systèmes et pays, améliorant ainsi la liquidité du commerce transfrontalier.
L’Italie montre la voie
Au niveau européen, l’Italie est leader dans l’introduction des factures électroniques dans les entreprises privées. Dans le reste du continent, nous trouvons des cas comme la France, qui a un projet assez avancé pour généraliser l’utilisation de la facture électronique, et des cas comme l’Allemagne, la Belgique ou la Grèce, où des projets sont en cours d’élaboration pour généraliser l’utilisation de la facture électronique.
L’Espagne, qui a introduit en 2015 l’obligation d’utiliser cette ressource dans le secteur B2G, a élargi il y a quelques années son obligation pour les sous-traitants étatiques. La loi Create and Grow, entrée en vigueur le 19 octobre 2022, a marqué une étape importante en instaurant, pour la première fois dans l’histoire du pays, l’obligation d’utiliser des factures électroniques dans les transactions commerciales entre entreprises et indépendants.
Cette nouvelle réglementation concernera dans un premier temps les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 8 millions d’euros, qui doivent mettre en œuvre la facturation électronique dans un délai maximum d’un an après l’adoption des réglementations respectives. Les autres entreprises et professionnels disposent d’un an supplémentaire pour mettre en œuvre.
En Grèce, nous semblons être sur la bonne voie…
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