Le chaos politique continue en France Emmanuel Macron poursuivre les contacts pour former un gouvernement, mais refuser de nommer un Premier ministre de gauche.
Cette attitude a provoqué une tempête de réactions et la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a préparé une motion de censure. et appel à manifestercar il considère que le président français ne respecte pas les résultats des élections législatives du 7 juillet.
L’ancien président François Hollande a également pris position, parlant de « fautes institutionnelles » d’Emmanuel Macron. Si Hollande ne ferme pas la porte à un gouvernement composé de ministres issus de la France insoumise, il expose ses lignes rouges dans un entretien au Point.
« Pour gouverner avec toutes les composantes de gauche, outre le vote français, il faut au moins deux conditions : 1) la direction du gouvernement doit être socialiste – 2) cette Union doit poursuivre une ligne de compromis et « Nous sera propice à l’intégration européenne », estime l’ancien pensionnaire de l’Elysée.
Après la déclaration de l’ancien président socialiste, qui accusait Emmanuel Macron de « faute institutionnelle », l’écologiste Marine Todelier a souligné : « C’est le François Hollande qu’on aime, stable et populaire au sein du NFP (Nouveau Front Populaire) ». L’histoire jugera ceux qui font quelque chose en ce moment, notamment le président de la République.
La France rebelle va déposer une motion de censure « dans les prochains jours ».
S’adressant mercredi à Europe 1/CNews, Manuel Bobard, coordinateur de l’organisation La France insoumise (LFI), a annoncé que son groupe allait déposer une motion de destitution contre Emmanuel Macron « dans les prochains jours ».
Une procédure prévue à l’article 68 de la Constitution qui ne peut être engagée « qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ».
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