Le téléphone portable de Christian Tombira est décidément en feu aujourd’hui. Raison pour laquelle les vainqueurs de la « qualification populaire de la gauche » d’hier, organisée par les citoyens de leur propre initiative, ont rassemblé un candidat avant que les partis ne s’immobilisent.
Tombira a juré après sa victoire d’appeler les trois autres candidats clés aujourd’hui, Giannik Zando des écologistes, Jean-Luc Melanson des radicaux et Ann Indalgo des socialistes. L’objectif est de les convaincre de la rejoindre pour qu’un seul candidat puisse se présenter à l’élection présidentielle d’avril. Tous trois figuraient sur la liste nationale de qualification, malgré leur volonté et une déclaration selon laquelle ils ne reconnaîtraient pas le résultat. Mais les organisateurs ont insisté. Christian Tombira a même ajouté les communistes à sa liste de cibles, même si leur candidat, Faben Roussell, ne figurait même pas sur la liste de qualification.
Une candidature supplémentaire ?
L’ancienne porte-parole de la justice de Tombira, connue pour son énorme succès au parlement en défendant le projet de loi sur le mariage pour tous, a mis son talent et son énergie à la radio hier pour inspirer les citoyens qui ont voté pour elle et, à son tour, légitimer sa candidature.
Mais les sceptiques hurlent : « Encore une candidature… de 7 à 8 ! « Le risque pour Tombira de parler d’unité est grand. » Et il sera encore plus difficile de convaincre d’autres de la suivre, comme Melanson, qui a débuté sa campagne à l’automne, ou Yannick Zando, qui a remporté les qualifications internes des Écologistes. Cela laisse An Indalgo, qui semble bloqué à environ 3 %. Leurs propres échecs menaceront la survie économique du Parti socialiste qui les soutient.
Olympia Tsipira, Paris
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