Le gouvernement français est « sérieusement préoccupé par l’annonce des autorités israéliennes selon laquelle les combats vont s’intensifier et se prolonger ». bande de Gazaa rapporté le ministère des Affaires étrangères hier mardi.
Le Paris « Réitère avec force son appel à un cessez-le-feu immédiat conduisant à un cessez-le-feu », a ajouté le Centre d'Orsay, critiquant « les bombardements systématiques » qui « ont coûté la vie à trop de civils » ces derniers jours et appelant les autorités israéliennes à » prendre des mesures concrètes pour protéger la vie des civils à Gaza.
La diplomatie française a « salué » la décision du Conseil de sécurité adoptée vendredi et a également appelé Israël à « faciliter le déploiement de l'aide dans toute la bande de Gaza et à prendre des mesures urgentes pour garantir un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave ».
Il doit être possible d'utiliser « toutes » les entrées, y compris le « passage de Kerem Shalom », toujours dans l'annonce.
La résolution du Conseil de sécurité appelle à la distribution d'une aide humanitaire « à grande échelle », mais pas à un cessez-le-feu, ce que les Etats-Unis, principal soutien d'Israël, ne souhaitent pas.
Les hostilités ont contraint 1,9 million d'habitants de l'enclave palestinienne, soit 85 % de la population, à fuir leurs foyers. Cette petite zone est désormais confrontée à la famine, tandis que la plupart des hôpitaux ont été fermés.
L'aide internationale qui parvient à l'enclave est décrite comme terriblement insuffisante pour répondre aux besoins de la population de la bande de Gaza, assiégée depuis le 9 octobre et soumise à un strict blocus israélien depuis plus de 16 ans.
Près de trois mois après le déclenchement de cette guerre, déclenchée par l'attaque israélienne la plus meurtrière de l'histoire, les combats terrestres entre militaires israéliens et combattants palestiniens et les frappes aériennes israéliennes dévastatrices ne montrent aucun signe de ralentissement.
Plus de 240 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes sur la bande de Gaza en 24 heures, a annoncé mardi le Hamas, tandis que le chef d'état-major israélien a déclaré que la guerre durerait « des mois ».
Les dirigeants civils et militaires israéliens se sont engagés à « éliminer » le Hamas après que sa branche militaire a lancé une attaque sans précédent dans le sud du territoire israélien le 7 octobre, tuant 1 140 personnes, pour la plupart des civils. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière menée par les forces de l'État en 1948. Des militants palestiniens ont également pris en otage environ 250 personnes ce jour-là, dont plus de 120 sont toujours retenues captives dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.
Selon le dernier décompte du ministère de la Santé du Hamas, les représailles militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 20 915 personnes, dont une grande majorité de femmes, d'enfants et d'adolescents, et en ont blessé 54 918 autres.
RÉS EMP
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