La France est poilue. Droite et même extrême centre avec des « applications » néolibérales et gauche toujours sans identité spécifique
Certains médias ont décrit la domination de Macron au second tour des élections françaises comme un triomphe ! Cela n’a rien à voir avec la réalité, car le « vainqueur » du premier tour n’avait la confiance que de 27,6 % des citoyens qui se sont rendus aux urnes. Les voix des partis de gauche, environ 32 %, et celles de l’extrême droite étaient également des « voix » de protestation et de colère contre la politique néolibérale du président.
N’oublions pas que Lepen 41,5% est le pourcentage le plus élevé qu’il ait reçu puisqu’il a perdu 33,9% en 2017 à 66,1% de Macron qui est devenu le nouveau leader incorruptible du pays et de l’unité européenne, mais aucune des belles paroles que nous l’avons entendu dire censé.
La France est poilue. Droite et même extrême centre avec des « applications » néolibérales et gauche toujours sans identité précise. Les vieux partis classiques des buteurs d’Esten et du KKG se sont dissous, tandis que les socialistes de Mitterrand ont disparu.
Les élites ont préparé le terrain pour Macron en initiant quelque chose de nouveau, mais ont fait passer leurs intérêts avant tout en sous-estimant les besoins nationaux et sociaux. Le test a échoué et les alternatives ne sont pas encore mûres. Macron a fini par l’emporter comme le moindre mal. Reste à savoir si lui et ses sponsors ont compris le message. Nous avons les élections générales à la mi-juin, avec des inégalités de classe atteignant des extrêmes.
De plus, Macron n’a pas réussi à diriger la politique de l’Europe qui reste Babel. L’Europe, qui grouillait sur les exigences de ses concurrents américains dans le domaine de l’économie et assumait même l’essentiel du coût des sanctions contre la Russie !
La propagande occidentale est en effet puissante, retardant les réactions des citoyens européens apeurés. Cependant, cela ne durera pas longtemps, car la guerre en Ukraine a commencé à éclater et se transforme en une confrontation quasi mondiale aux conséquences imprévisibles. Parce que cette confrontation porte moins sur la restriction de Moscou que sur Pékin, qui ne peut être arrêtée par des moyens pacifiques.
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