L’Otan et l’Union européenne s’inquiètent de l’entrée du candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle française au second tour des élections, qui aura lieu le 24 avril. Emmanuel Macron accède au second tour avec 28,4%, contre 23,4% pour son adversaire, apparu à plusieurs reprises comme un fan du président russe Vladimir Poutine.
C’était la troisième participation de Le Pen à une élection présidentielle et elle a réussi à atteindre le pourcentage le plus élevé jamais atteint. On estime que Macron parviendra à être élu au second tour, mais l’écart devrait être moindre que lors des élections de 2017, lorsqu’il s’était à nouveau présenté contre Le Pen.
L’intérêt central de l’OTAN et de l’Union européenne est de savoir si la France restera un partenaire fiable dans la guerre contre Poutine. Le 20 avril, Macron et Le Pen s’affronteront lors d’une conférence téléphonique.
Le Pen a suscité l’inquiétude au sein de l’OTAN lorsqu’elle a annoncé dans un communiqué qu’elle souhaitait retirer la France de l’administration de l’alliance afin que son pays ne soit pas entraîné dans des guerres et des conflits qui ne le concernaient pas. Cette attitude, couplée aux bonnes relations qu’elle a toujours entretenues avec le Kremlin et aux emprunts que son parti a contractés auprès d’une banque russe, sont à juste titre inquiétantes.
Cela devrait affecter le fonctionnement de l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui. Bien qu’il ait pris ses distances avec ses positions sur la sortie de l’UE, de l’espace Schengen et de l’euro, il fait traditionnellement partie du bloc eurosceptique et envisage de réduire la contribution de la France à l’Union européenne. Projet et soutient la formation d’alliances avec la Hongrie et la Pologne, qui ont des dirigeants comme eux.
En tant qu’opposante à la mondialisation, Le Pen semble avoir attiré des électeurs de gauche et d’extrême droite xénophobes.
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