L’Association des chemins de fer français (AFRA) a averti que la récente augmentation des redevances de traction annoncée par le gestionnaire de l’infrastructure SNCF est « insoutenable pour tous les opérateurs » et « inacceptable » compte tenu des politiques d’énergie verte.
SNCF Réseau a annoncé que le prix de la puissance de traction passerait de 111,95 €/MWh en 2022 à 473,51 €/MWh en 2024, quadruplant le prix dans ce que l’AFRA qualifie de « sans précédent ».
L’AFRA représente les entreprises de transport de marchandises et de voyageurs hors SNCF.
A ses membres actifs Il s’agit notamment de : Arriva, DB Cargo France, Europorte, Transdev et Trenitalia.
« Malgré nos avertissements répétés, le scénario du pire s’est matérialisé et le gouvernement détourne le regard », déclare M. Alexandre Gallo, président-directeur général de l’AFRA de DB Cargo France.
« L’ensemble du modèle économique ferroviaire a été gravement endommagé alors que le secteur du transport routier a reçu un soutien considérable pendant des mois », a-t-il ajouté.
Dans le secteur du fret, l’AFRA affirme que la récente augmentation de la part du transport ferroviaire s’inversera avec le retour du transport sur route et que « des revers commerciaux sont attendus ».
« Cette hausse des prix de l’énergie n’est pas soutenable pour tous les opérateurs », souligne M. Raphaël Doutrebente, Président de la Commodity Committee de l’AFRA et Président d’Europorte.
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