Les deux hommes appartenaient à bien des égards au même camp. Kyriakos Mitsotakis Et Emmanuel Macron Ils étaient avant tout de fervents partisans de la doctrine « non dogmatique » du soft power. Ils étaient tous deux partisans de l’autonomie militaire de l’Union européenne.
Mais les alliés « en armes » ont également signé, et tandis que la mer Égée était éclipsée par la crise de « Oruc Reis », l’accord d’aide militaire a été signé, qui était également le premier parmi les pays de l’OTAN. Et soudain le slogan « Alliance Grèce-France » s’est figé ! Que s'était-il passé exactement ?
Personne n'aurait remarqué la véritable froideur des relations entre la Grèce et la France si les députés de Macron n'avaient pas voté pour la résolution condamnant notre pays pour l'État de droit.
La deuxième preuve que quelque chose se trame dans les relations gréco-françaises est arrivée quelques jours plus tard, lorsque Macron a annulé sa visite à Athènes le 16 avril pour la cérémonie de la flamme olympique et sa participation à la conférence sur les océans. S'il avait promis d'être à Athènes pour la flamme olympique, il a préféré faire campagne dans les régions montagneuses françaises pour, dit-il, stopper l'influence croissante de l'extrême droite dans les élections européennes.
Le troisième élément de preuve est intervenu le 26 avril, lorsque la présence du ministre des Affaires étrangères a été assurée depuis Paris. Stéphane Cezournet lors de la cérémonie de remise de la flamme olympique. Mais Séjournay n'est pas venu, alors qu'il était attendu à Athènes pour dissiper certains « malentendus ». L’excuse trouvée par Céjournay n’était autre que les élections européennes, la même excuse que celle trouvée par Macron.
Il y a trois versions de « l’œuf » dans les relations gréco-françaises. La première version, selon certaines informations (non démenties mais non confirmées), concernait les ambitions européennes de Macron. Elle est largement connue pour ses problèmes avec l'extrême droite, la sécurité et les flux migratoires, et diverses sources affirment qu'elle considère sa position de manière positive. Ursula von der Leyen. Une « évasion » décente (si tel est le cas) vers l’Union européenne. On raconte même qu'il aurait confié son intention aux dirigeants européens, dont M. Mitsotakiscependant, avec Donald Tusk Il a soutenu la réélection d'Ursula, ce qui déplairait certainement à Macron.
La deuxième version concerne la récente conférence de Paris en Ukraine, à laquelle Macron a invité de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Lors de cette conférence, le président français aurait appelé à davantage de soutien militaire à l'Ukraine, à davantage d'armes et de munitions, voire à l'envoi de troupes occidentales dans l'ouest de l'Ukraine pour entraîner les Ukrainiens. Une demande que Mitsotakis a rejetée sans discussion. Selon les mêmes informations, les deux dirigeants ont convenu de se rendre ensemble à Kiev, mais le Premier ministre grec s'est finalement rendu seul à Odessa.
La troisième version concerne le virage grec revendiqué par les Français vers les États-Unis dans ses programmes d’armement. Les Français n'ont peut-être pas apprécié l'achat du F-35, l'aide militaire américaine gratuite d'un montant de 2 milliards de dollars à la Grèce, l'arrêt de la construction d'un autre Belh@rra français, le non-achat de corvettes françaises et l'acquisition de plus de Rafale.
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