Grands mots de l’entraîneur de l’équipe de France à propos de Lesor !

Ce qu’il a dit en détail à la SDNA :

– Entraîneurs, nous avons vu que Matias Lessor figure dans vos appels à la Coupe du monde. La même chose s’est produite lors de la Coupe du monde 2019 en Chine. Il n’a pas été emmené au Championnat d’Europe de basket-ball 2022. Qu’est-ce qui a changé pour que tu veuilles lui donner un autre appel avant l’été ?

« En fait, ce n’est pas la première fois qu’on l’appelle, il était aussi avec nous à la Coupe du monde en Chine. Premièrement, en équipe de France, nous avons beaucoup de joueurs avec des raquettes de qualité, nous ne l’avons donc pas emmené à l’Eurobasket. Mais dans la saison qui s’achevait, il a été exceptionnel avec le Partizan. Visiblement il méritait sa convocation, son année au Partizan a été formidable.

– Quels sont les points forts de son jeu ? Quelle importance Lesor peut-il devenir pour le Panathinaikos ?

« Ce qui le rend spécial, c’est son énergie. Il n’est pas si grand pour un centre, il mesure 2,06 m. Mais il est très fort. Il peut se déplacer rapidement sur le terrain, souvent plus vite que son adversaire. Il attaque rapidement le panier adverse et prend une bonne position. Il a un bon jeu de jambes et sa vitesse lui donne un avantage pour marquer.

– Le fait qu’il ne soit pas si grand mais qu’il soit très rapide l’aide-t-il à changer de défense ?

« Bien sûr. Il peut aider son équipe en défense avec des changements. Comme je vous l’ai déjà dit, il est rapide et peut aider défensivement, que ce soit dans la haie ou dans les changements de marqueur après les écrans. Il est à l’aise sur le terrain quand vous l’avez demandé d’être efficace en défense.

– Le centre de 28 ans était l’un des plus grands joueurs de l’Euroligue et a été élu dans le top 5 du tournoi. Selon vous, quels sont les domaines de son jeu qui se sont le plus améliorés cette année ?

« Je pense qu’il s’est calmé au fur et à mesure que le match avançait. Il joue plus contrôlé, ce qui est un avantage pour lui par rapport à avant. Avec l’entraîneur Zeliko, il est devenu plus stable et cela l’a également aidé à devenir plus efficace.

– Comment est-il en tant que personne hors du terrain?

« C’est quelqu’un de bien, un bon coéquipier. Il aime plaisanter avec les autres coéquipiers. Vous savez, en France il y a une expression qui veut dire « bel ours ». Je pense que ça lui va. Nous l’utilisons pour quelqu’un qui est grand mais aussi une personne très calme et gentille.

– Quel est l’élément clé qu’il doit améliorer dans les années à venir pour s’imposer parmi les meilleurs joueurs de l’Euroligue et devenir encore meilleur ?

« Je pense qu’il doit améliorer son tir à distance mais aussi ses qualités de passe. » Dernièrement, son tir s’est amélioré. Il joue plus équilibré maintenant et prend de meilleures décisions. Cependant, il doit encore travailler davantage sur les deux éléments que je vous ai mentionnés.

– En équipe de France, vous aurez deux joueurs qui sont censés livrer de grandes « batailles » dans les derbies grecs. Je fais bien sûr référence à Mustafa Fal et Matias Lessor. Qu’attendez-vous lorsque l’un rivalise avec l’autre ?

« Ça va être un ‘combat’ très intéressant. Vous savez, les deux sont très différents. Pour moi, « Moose » est l’un des meilleurs gros joueurs de l’Euroligue. Il est très efficace près du panier car il peut boucler les phases, mais c’est aussi un très bon passeur. Vous pouvez le voir dans ses matchs avec l’Olympiakos. Il se déplace également très correctement et loin du ballon. Nous essaierons d’obtenir la même chose de Fal en France. Mon objectif est d’utiliser les deux ensemble sur le terrain à un moment donné de la Coupe du monde. Matias est plus un milieu de terrain mais dans certaines circonstances, nous espérons pouvoir les laisser jouer ensemble. »

Alors pensez-vous que Lesor peut vous accorder quelques minutes même en 4ème position ?

« Oui, oui, exactement. Il est très rapide et peut marquer la force de l’adversaire devant. C’est une façon d’utiliser les deux. Je pense que ce sera une formation intéressante pour nous. »

– En tant qu’entraîneur de l’équipe de France, vous avez le privilège de pouvoir utiliser les deux derrière la grande star de l’équipe, Rudy Gobert. Mais selon vous, quel est l’avantage de Lesor sur Fal et vice versa lorsque les deux se rencontrent en tant que rivaux en Grèce ?

« Matias a plus de rythme, comme je l’ai dit, c’est l’un des grands joueurs les plus rapides de l’Euroligue. « Moose » est plus gros, il est plus gros, il est très fort. Lorsqu’il prend place dans la raquette, il est très difficile de l’affronter en mode 1 contre 1. Pourtant, Fal a une grande connaissance du jeu, joue pour l’équipe et ses coéquipiers, et est très bon pour les mettre dans la bonne situation et condition. Matias est bien sûr plus un buteur. Bien sûr, il a davantage besoin de ses coéquipiers pour faire son jeu. Mais il peut aider ses coéquipiers sur le terrain à sa manière.

Sandrine Dumont

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