Geo Barents sauve 440 autres migrants vulnérables en Méditerranée : l’Ocean Viking débarque 92 personnes à Salerne, dans le nord de l’Italie

epa10557912 Des migrants débarquent du navire Ocean Viking amarré dans le port de Salerne, Italie, le 04 avril 2023. Le navire de recherche et de sauvetage a atteint le port de Salerne plus tôt dans la journée avec 92 migrants, dont 51 mineurs, à bord qui ont été secourus depuis la côte libyenne. OEB, Massimo Pica



Ocean Viking, le navire ambulance affrété par SOS Méditerranée, Amarré à Salerne dans le nord de l’Italie hier mardi avec les 92 migrants qu’elle a secourus il y a quelques jours dans les eaux internationales en mer Méditerranée au large de la Libye, a rapporté hier l’organisation non gouvernementale française via Twitter, précisant qu’ils avaient débarqué peu de temps après.

L’ONG a rappelé que neuf des migrants étaient des femmes et 47 étaient des mineurs non accompagnés. Lorsqu’ils ont été secourus samedi après-midi, ils se trouvaient sur un canot pneumatique qui était « surchargé » et avait commencé à « se vider », a indiqué l’agence d’aide basée à Marseille, dans le sud de la France.

L’équipage du navire a reçu refuge des autorités italiennes pour se rendre à Salerne, à 450 milles marins (833 km) de l’endroit où le sauvetage a eu lieu.

Plus tard hier, le Geo Barents, un autre navire de recherche et de sauvetage affrété par une autre ONG française, Médecins Sans Frontières (MSF), a secouru 440 personnes en danger au large de Malte dans des conditions météorologiques difficiles causées par une tempête.

« Après une opération de plus de 11 heures, le sauvetage est terminé et un total de 440 personnes, dont 8 femmes et 30 enfants, sont désormais en sécurité », a indiqué l’organisation sur Geo Barents via Twitter.

En février, les autorités italiennes ont immobilisé le navire MSF et accusé son équipage d’avoir enfreint les nouvelles règles régissant la recherche et le sauvetage des migrants en Méditerranée.

Début janvier, les organisations non gouvernementales internationales impliquées dans ces opérations se plaignaient que le gouvernement italien, dirigé en octobre par un parti d’extrême droite, tentait systématiquement de contrecarrer toute tentative d’offrir « une aide aux personnes en danger » en mer. , dans le cadre de sa politique anti-immigration.

Ils ont notamment pointé les conséquences d’une loi obligeant leurs navires à faire escale dans un port italien « immédiatement » après tout sauvetage, et qu’ils sont désormais toujours alertés des ports éloignés.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui fait partie du système des Nations Unies, la Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse au monde. L’OIM estime qu’au moins 1 417 migrants y sont morts en 2022.

La situation géographique de l’Italie en a fait une destination pour les demandeurs d’asile qui tentent d’entrer en Europe depuis l’Afrique du Nord. Rome se plaint du nombre d’arrivées depuis une décennie. Plus de 14 000 migrants sont arrivés dans le pays depuis le début de l’année, contre environ 5 300 à la même période l’an dernier et 4 300 en 2021, selon le ministère de l’Intérieur à Rome.

Le gouvernement italien accuse les ONG d’exacerber la crise et de promouvoir les trafiquants d’êtres humains. Et cela malgré le fait que les navires des organisations représentent un pourcentage assez faible des personnes qui atteignent les côtes italiennes : la plupart sont secourus par des navires des garde-côtes ou de la marine italienne.

Informations sur l’APE-MPE de dpa et AFP
Rome, Italie

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Thibault Tremble

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