La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont rejeté aujourd'hui une proposition visant à réadmettre la Russie au sein du G7, une idée avancée pour la première fois par le président américain Donald Trump.
Merkel a admis lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique à Berlin que quelques « petits pas » avaient été réalisés vers la mise en œuvre des accords de paix dans l'est de l'Ukraine. Il a toutefois ajouté que des progrès suffisants n'avaient pas encore été réalisés.
Johnson était d'accord avec Merkel et a évoqué « les provocations de la Russie, pas seulement en Ukraine mais dans de nombreux autres endroits » et a rappelé « l'utilisation d'armes chimiques sur le sol britannique » à Salisbury, lorsqu'un ancien agent double et sa fille avec l'agent neurotoxique Novitchok ont été empoisonné en mars 2018. La Russie nie toute implication dans cette affaire.
Le président français Emmanuel Macron a également souligné à Paris que ce serait une erreur de réadmettre la Russie dans le Groupe des Sept pays industrialisés sans résoudre au préalable la crise ukrainienne. La question sera abordée lors du sommet du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Grande-Bretagne) ce week-end à Biarritz, dans le sud-ouest de la France.
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