Le chef de l’agence des droits de l’homme du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) a déclaré la semaine dernière qu’il pourrait interrompre ses opérations en Grèce en raison de violations chroniques des droits des migrants et potentiellement retirer des dizaines de gardes-frontières, de navires et d’avions d’un port d’entrée clé en L’Europe .
L’évaluation, qui a également été faite dans un rapport interne du New York Times, intervient quelques jours après l’un des naufrages de migrants les plus dévastateurs de la décennie précédant Pylos, un cas non couvert dans le rapport de l’UE. car c’était trop récent.
L’épave soulève de nouvelles questions sur le comportement des autorités grecques, écrit la chroniqueuse du NYT Monika Pronczuk, notamment si elles ont fait assez pour aider le bateau en détresse au large de Pylos.
Le rapport de Jonas Grimheden augmente la pression sur la Grèce en matière de politique d’immigration. M. Grimheden a fait référence aux règles internes de l’agence et à plusieurs cas qui, selon lui, témoignent d’un traitement injuste des demandeurs d’asile et des migrants par les autorités grecques.
Un cas a fait l’objet d’une enquête du Times en mai, qui a révélé que les garde-côtes grecs avaient abandonné 12 demandeurs d’asile, dont des femmes, des enfants et un bébé de six mois, sur un radeau dans la mer Égée.
M. Grimheden a déclaré au conseil d’administration de l’agence que sa propre enquête avait montré que les résultats étaient corrects et que cela enfreignait le droit de l’UE. ainsi que le droit international.
Dans un rapport confidentiel à la direction de Frontex, M. Grimheden a conseillé le conseil d’administration sur « les mesures possibles pour résoudre le problème en Grèce lié à l’article 46 », qui prévoit un retrait en cas de violation des droits fondamentaux.
Cependant, compte tenu de la réalité complexe du travail à l’une des principales portes d’entrée de l’Europe, une autre section du rapport a également recommandé que l’Agence renforce sa présence et son engagement pour prévenir de nouveaux abus.
Enfin, M. Grimheden a insisté pour que « les plus grandes mesures » soient prises pour mettre la Grèce « en conformité avec le droit national, européen et international », citant notamment l’arrêt des opérations dans le pays.
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