François Hollande victime d’une escroquerie russe – Il croyait parler à Porochenko

François Hollande, l’ancien président français, a été victime de deux canulars russes, Vivan et Lexus, des partisans du Kremlin qui se sont fait passer au téléphone pour l’ancien président ukrainien Petro Porochenko.

La conversation dure environ 15 minutes et a été enregistrée en février. Mais il n’est sorti sur les réseaux sociaux qu’il y a quelques jours. À un moment donné, le duo russe commence à poser des questions sur l’accord de Minsk, puis l’ancien président français déclare :

« On pensait que c’était Poutine qui voulait gagner du temps, mais nous [η Γαλλία και η Γερμανία] nous voulions gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de récupérer et de renforcer ses ressources. Et c’est pourquoi nous devons défendre les négociations de Minsk, dans lesquelles vous [Πέτρο Ποροσένκο] vous avez joué un rôle très important. Parce que c’est précisément au cours de ces sept années qu’il y a eu des opportunités de renforcer l’Ukraine, et c’est là que Poutine a commis une erreur : il a sous-estimé la capacité des Ukrainiens et leur résistance.

De nombreux utilisateurs de Twitter ont rapidement qualifié les propos de l’ancien président français d’aveu que les accords de Minsk n’avaient jamais été signés pour garantir la paix dans la région, mais plutôt pour permettre à l’OTAN de militariser l’Ukraine et de se préparer à attaquer la Russie et à déclencher une guerre.

Même le patron de Twitter, Elon Musk, a réagi à la révélation et s’est demandé si le clip audio était réel

Contacté par le journal français Libération, l’ancien président français a expliqué que les farceurs utilisaient la technologie deepfake pour ressembler et ressembler à Petro Porochenko. Hollande a notamment déclaré à la Libération : « Il s’est présenté comme le chef de cabinet de Porochenko. Nous avons vérifié que c’était bien lui, nous n’avions aucune raison de soupçonner quoi que ce soit. Mais ce qui compte ce sont les mots que j’ai dit, et je les dis [δημόσια] dans toutes mes interviews quand il s’agit des accords de Minsk et de la responsabilité de la Russie dans le conflit. »

L’accord de Minsk, signé en 2015 mais rapidement violé, visait à mettre fin à la guerre dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Sa réalisation a été médiatisée par François Hollande, alors chancelière allemande Angela Merkel, Petro Porochenko, le président russe Vladimir Poutine et des représentants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

Mais comme l’explique Libération, le président français a précisé dans une autre interview : « C’était le but [η Ουκρανία] retrouver la stabilité, l’équilibre et renforcer ses moyens militaires en cas d’attaque… Nous voulions protéger l’Ukraine [από μια πιθανή εισβολή]comme la Russie l’a finalement fait. »

D’autres publications affirment à tort que Hollande a admis que l’Occident avait renversé le gouvernement ukrainien lors du soulèvement de Maïdan en 2013, mais cela n’a jamais été dit dans l’interview.

Les farceurs en question ont déjà dupé d’autres politiciens européens, dont l’actuel président français Emmanuel Macron, le président polonais Andrzej Duda et l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson.

Mélissa Sault

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