France : « Lutte » d’extrême droite pour renforcer ses forces lors des élections législatives

L’extrême droite peut-elle maintenir son élan dans la France rurale ?

Cette question est sur toutes les lèvres à l’approche des élections législatives françaises du dimanche 12 juin.

A Balani sur Terraine, Marine Le Pen a obtenu 70% des voix au second tour de l’élection présidentielle.

Le barbier est aussi le maire du village.

Ses clients et électeurs se sentent oubliés par Emanuel Macron.

« Pourquoi avez-vous voté Macron ? Parce qu’il a aboli la taxe foncière, voilà pourquoi. Mais nous n’avons pas une fortune énorme, alors… », raconte un client du salon de coiffure.

« Nous voulons que les politiques se rassemblent et s’intéressent à la vie des citoyens français et non aux grandes industries. « On se sent petit ! » déclare le maire de Balani Sur Terren, Philippe Marshall.

Ouazi, au nord de Paris, est l’un des 30 appartements de la capitale française pour lesquels les habitants ont choisi Marine Le Pen en avril dernier.

Son parti nationaliste ne compte que six députés, car il est généralement touché par plus d’abstentions aux élections législatives.

Un jeune candidat a du mal à changer ce ratio.

« Les gens ne veulent pas laisser les mains de Macron hors de contrôle pendant encore cinq ans. « Je crois qu’on aura des surprises au niveau de la participation et que cette fois-ci on aura une soixantaine voire une centaine de députés de la Coalition nationale au Parlement », explique le candidat du parti Le Pen Alexandre Sabatou.

L’objectif du parti de Le Pen est de battre Pascal Boas, un député du parti du président Macron.

Lors du débat public sur la carte de vaccination, sa maison a été incendiée par un groupe qui n’a rien à voir avec la Coalition nationale, dit-il. Cependant, il regrette la montée des radicaux.

« Comme on parle d’extrêmes, il y a la Coalition nationale, qui dit ouvertement qu’elle ne veut pas forcément le pouvoir. S’ils ne veulent pas de pouvoir, alors quoi ? C’est uniquement pour le handicap. « Elles sont fondées sur la peur, sur la peur, et elles bousculent notre société », note Pascal Boa.

Le correspondant d’Euronews à Paris, Cyril Fourneris, « pourrait remporter entre 15 et 45 des 577 sièges à l’Assemblée nationale pour la Coalition nationale, selon les enquêtes d’opinion. « Le parti présidentiel ‘Empros reste favori devant l’Union de la gauche. »

Onfroi Severin

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