France : les citoyens saluent le plan de Macron pour augmenter le pouvoir d’achat [έρευνα] – facteur financier

Le « pouvoir d’achat » est au centre des élections législatives des 12 et 19 juin en France. Autrement dit, comment protéger les consommateurs du « monstre » de l’inflation qui, pour de nombreuses raisons (guerre commerciale américano-chinoise, crise pandémique, guerre en Ukraine) s’est réveillé et ronge leurs revenus. Les états-majors des partis politiques et leurs dirigeants usent d’ingéniosité pour proposer le train de mesures le plus attractif et le plus « éligible ».

Avec la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires de base, le dernier « phénomène » de l’invasion russe de l’Ukraine, et bien sûr à l’approche d’une élection qui décidera si le récent vainqueur de l’élection présidentielle se représentera encore cinq ans avec « son » gouvernement ou s’il sera cette fois contraint de « coexister » au pouvoir avec des partis qui ont d’autres propositions politiques et idéologiques, la pression pour agir vite deviendra étouffante.

Un sondage réalisé par Elabe pour le compte du journal financier français Les Echos, de Radio Classique et de l’Institut Montaigne a révélé que les électeurs français avaient brusquement approuvé la « loi d’urgence » promise lors de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron pour aider les ménages à faire face exactement.

Vous acceptez donc sa proposition de base de porter le minimum de retraite à 1 100 euros et de verser un « dividende salarial », ce qu’il avait promis avant le second tour. L’idée du « dividende salarial » appartient à l’ancien vice-président du patronat français (Medef) et dès 2019 un employé du Trésor, Thibaut Lanxand, qui a proposé la redistribution obligatoire d’un dividende aux salariés, reflétant la bonne performance et la rentabilité de l’entreprise.

La mesure concerne les entreprises qui emploient plus de 11 personnes. « L’objectif est évident : motiver les salariés à contribuer davantage aux bons résultats financiers de leur entreprise afin qu’eux aussi puissent en retirer un dividende », explique Thibaut Lanxand.

Nourriture, chauffage, transport

Avec les explosions du coût de l’énergie liées à la guerre en Ukraine, la question de la protection du pouvoir d’achat a pris une nouvelle dimension. Selon l’enquête, la hausse des prix des denrées alimentaires constitue la charge financière la plus importante pour trois Français sur quatre. Pour 75% du total, un pourcentage en hausse de 12 points de pourcentage par rapport à un sondage similaire réalisé en février avant que les troupes russes n’envahissent l’Ukraine.

Il convient de noter que l’exactitude des aliments est une préoccupation majeure pour tous les ménages, quel que soit leur revenu. Et aussi pour tous les professionnels. « Pour toutes les classes sociales et tous les travailleurs, qu’ils soient ouvriers ou agriculteurs, indépendants, artisans ou salariés ou encore entrepreneurs », écrit Natalie Silber des Echos.

Près des deux tiers des Français estiment qu’après un repas, les hausses de prix du chauffage et des transports sont les plus insupportables pour leur porte-monnaie. Plus précisément, 64 % pensent que les coûts de chauffage sont l’une des principales raisons de la baisse des revenus (le pourcentage correspondant dans l’enquête de février était de 66 %, mais depuis, le temps s’est amélioré). 62 % (+ 6 % par rapport à février) pensent que les voyages ont considérablement augmenté, c’est-à-dire le coût du carburant.

« Les Français attendent des travaux »

« Quand on parle de l’argent qu’il faut débourser pour remplir le panier, se réchauffer à la maison ou aller travailler et revenir, on parle de besoins quotidiens, inélastiques », a déclaré le président du journal Elabe, Bernard Sanane.

Selon l’enquête, « les Français attendent désormais que les paroles soient suivies d’actes ». Sananes pense que la société ne peut pas se permettre d’attendre l’élection d’un nouveau gouvernement pour résoudre les problèmes liés à l’inflation et à l’exactitude. « Le gouvernement actuel doit tenir ses promesses rapidement s’il veut avoir le soutien de la classe moyenne aux élections législatives », a-t-il prévenu.

54% des répondants estiment que les problèmes de diminution du coût d’acquisition sont principalement liés à la taille des salaires et des retraites. Ce point de vue est principalement exprimé par les personnes appartenant aux tranches de revenu inférieures et moyennes, « ceux qui sont obligés de subvenir à leurs besoins de base à l’approche de la fin du mois », comme le note généralement la société de sondage.

Au niveau politique, ce sont surtout les électeurs qui ont voté pour le candidat de gauche Jean-Luc Melanson au premier tour des élections présidentielles. Beaucoup de personnes interrogées considèrent également le niveau des loyers et des coûts d’électricité comme insupportable (respectivement 53% et 45%). Ce sont principalement des électeurs de Marin Lepen.

Les partisans de leur cas ont travaillé pour rendre la transcription réelle de cette déclaration disponible en ligne Les partisans de leur cas ont travaillé pour rendre la transcription réelle de cette déclaration disponible en ligne.

TVA et ATA

Cependant, la proposition de Le Pen de baisser le taux de TVA sur les carburants de 20% à 5,5% semble avoir un fort soutien (de l’ordre de 82%). Le gouvernement actuel rejette temporairement sa proposition car elle pèsera lourdement sur les finances publiques du pays car le budget sera privé d’une grande partie des recettes fiscales indirectes.

Cependant, il existe de nombreuses promesses de campagne faites par Emmanuel Macron qui sont approuvées par les citoyens français. Tout d’abord, la promesse de lier les retraites à l’inflation. La revalorisation automatique du chiffre clé est attendue avec impatience par 82% des personnes interrogées.

Par ailleurs, 81% des Français soutiennent l’instauration d’une retraite minimum « garantie » de 1.100 euros. 76% soutiennent la poursuite du gel du prix du gaz déjà mis en place par Macron et le gouvernement de Jean Castex, ainsi que le gel des prix de l’électricité et le retour des 18 euros au prix des stations-service.

75% des personnes interrogées soutiennent l’introduction d’un «dividende salarial» pour les travailleurs, tandis que le même pourcentage soutient la nécessité de fixer les prix des produits de première nécessité tels que le pain ou le lait.

Seule une faible majorité de 53% des électeurs soutient l’intention de Macron d’augmenter les salaires des enseignants du secondaire de 10% – et une augmentation encore plus importante pour ceux qui travaillent de plus longues heures. Pourtant, la mesure est approuvée par 61% des électeurs du président français.

« Étonnamment, le soutien (57%) à la proposition de Macron d’automatiser les prélèvements sociaux est relativement faible », écrit le journaliste des Echos. Après tout, la proposition de Le Pen d’exonérer les jeunes de moins de 30 ans du paiement de l’impôt sur le revenu est minoritaire. Seuls 36% des Français le soutiennent. Mais 63% des jeunes exclus sont d’accord.

Onfroi Severin

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