Les députés français protestent contre la loi sur l'immigration.
Après l'adoption de la loi sur l'immigration, les syndicats, les gauchistes, les mouvements sociaux et certaines parties du gouvernement local ont publié une déclaration commune exigeant que cette loi ne soit pas appliquée et retirée. Il s’agit d’une loi qui est le résultat de la convergence des forces politiques du macronisme, de la droite conservatrice et de l’extrême droite – qui ont même réussi à exprimer leurs principales opinions dans certains articles de la loi. En fait, Le Pen a profité de l'occasion pour parler de victoire idéologique. Toutefois, « des lois comme celle-ci remettent en cause les principes de la démocratie », soulignent les organisations dans leur projet commun.
Cette loi adopte le principe de priorité nationale, ce qui signifie que les étrangers sont exclus de l'accès aux allocations familiales et aux aides au logement. Le droit au séjour sur le sol français est également remis en cause et il devient de plus en plus difficile d'obtenir la nationalité française : contrairement à avant, même les nouveau-nés de parents étrangers n'obtiennent pas la nationalité française. Un autre article de la loi prévoit le versement d'une garantie pour l'acquisition d'une carte de séjour pour les jeunes hors Europe qui souhaitent étudier en France. Enfin, des mesures seront annoncées qui rendront plus difficile l'accès des étrangers aux services de santé et de soins pharmaceutiques.
La nouvelle législation ne facilitera plus la tâche des travailleurs étrangers. Les autorités policières compétentes restent le principal régulateur des cas impliquant ces travailleurs, ce qui signifie que ce n'est que par leur mobilisation qu'elles peuvent faire valoir leurs droits, comme ce fut le cas avec la longue grève des 600 salariés sans papiers qui ont réussi à faire valoir les leurs pour recevoir des salaires. Cette loi, selon le gouvernement « la grande réforme », a été rédigée sur la base des concepts fondamentaux que l'extrême droite défend depuis de nombreuses années et qui sont résumés dans le slogan « Les étrangers sont responsables de l'insécurité ». Au contraire, les organisations politiques de gauche, les syndicats et les organisations sociales affirment que « les travailleurs étrangers sont une richesse pour le pays ». Et cela est prouvé par les enquêtes menées par des centres de recherche indépendants ou non syndiqués. Selon leurs conclusions, les étrangers versent chaque année 60 milliards d’euros de cotisations sociales et d’impôts au Trésor public.
Dans la métropole parisienne, 20 % des emplois sont occupés par des étrangers, et 20 % des salariés des universités sont également étrangers. Les étrangers sont partout, dans les immeubles, les restaurants, les hôpitaux, etc. Il faut savoir que pendant la période du coronavirus, des étrangers ont proposé leurs services en première ligne… « Et maintenant, il faut que quelqu'un leur explique comment sont ces gens sans le pouvoir. droits auxquels ils ont droit et vivront séparés de leur famille. » « La seule solution est la légalisation de tous les travailleurs sans papiers », souligne la CGT, car c'est non seulement équitable, mais aussi une mesure de lutte contre le dumping social. Une telle réglementation permettrait à tous les travailleurs d’exiger collectivement de meilleures conditions de travail et des salaires plus élevés. Au contraire : la loi votée n’apporte rien de nouveau. Il ne s’agit pas « d’un bouclier de protection qui manquait », comme l’a déclaré Macron lors d’une apparition télévisée. Cependant, le Président a dû admettre que certains de ses articles étaient contraires à la Constitution. Son constat risque de l’inciter à retirer la loi car « cette loi est une honte pour le pays », soulignent les organisations coopérantes et appellent chacun à ne pas l’appliquer. Ne pas reconnaître la pénisation de la France. 32 préfets de différentes régions de gauche, dont Paris, vont dans ce sens et ont décidé de ne pas appliquer la loi. « Injuste et inefficace », comme ils l'ont décrit. Concrètement, il dit : « Nous, les Présidents – Présidents de gauche, refusons d’appliquer l’article de la loi relatif à l’assistance personnalisée à la personne. » Il s’agit d’un article inspiré par l’extrême droite, voté par un gouvernement qui prétend faire preuve de modération. , alors qu’en réalité il exprime des relations avec l’extrême droite.
Les représentants des universités françaises ont également exprimé leur opposition, soulignant qu'elles « restent fidèles à la tradition de l'université ouverte et de l'accueil des étudiants étrangers ». Dans le même temps, ils ont réitéré leur objectif de « faire de la France le premier pays de l’UE ». lors de l’accueil d’étudiants étrangers ».
Toutes les organisations opposées à la loi sur l’immigration la décrivent comme un naufrage moral et politique du gouvernement Macron et appellent toutes les forces progressistes à agir ensemble et à prendre des initiatives pour son retrait dans un avenir proche.
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