Le président français Emmanuel Macron a promis de réduire le nombre de troupes françaises en Afrique et de mettre en œuvre des politiques économiques plus ambitieuses pour renforcer l’influence déclinante de la France sur le continent.

Macron a appelé à une « nouvelle ère » dans un discours prononcé à l’Elysée Présidentielle.

Avant sa visite au Gabon, en Angola, en République du Congo et au Congo, Macron a évoqué une « nouvelle ère » depuis Paris.

Il a spécifiquement déclaré que la France devrait se distancer de toute implication dans des parties de l’Afrique qu’elle gouvernait autrefois en tant que puissance coloniale, affirmant que le continent n’était plus son « arrière-cour ».

Il a promis une nouvelle relation de sécurité avec les nations concernées et a précisé que les bases militaires françaises ne seraient pas fermées mais seraient repensées en fonction des besoins exprimés par les partenaires africains.

L’influence de la France en Afrique est confrontée à l’un des plus grands défis de ces dernières décennies. Le sentiment anti-français croissant a déclenché des manifestations de rue dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord.

De plus, les liens économiques historiques de Paris avec la région sont sous la pression de la présence commerciale croissante de la Russie, de la Chine et de la Turquie.

Macron a reconnu que l’Afrique est désormais une « arène concurrentielle » et a exhorté les entreprises françaises à « se réveiller » et à s’impliquer.

L’année dernière, les troupes françaises ont dû se retirer du Mali, qui s’est alors tourné vers le groupe paramilitaire Wagner, et plus récemment du Burkina Faso, qui semble se tourner de plus en plus vers Moscou.

Macron a dénoncé Wagner comme un « mercenaire criminel » dont le travail était de « protéger des régimes hésitants et putschistes ».