France : des néonazis spéculent sur le terrible cas de Lola, 12 ans

Des centaines de personnes ont assisté lundi aux funérailles de Lola Daviet, la jeune fille de 12 ans qui a été retrouvée morte dans un immeuble valise il y a deux semaines à Paris. Les investigations des jours suivants ont révélé que la petite fille avait été violée, torturée et assassinée par une chômeuse et sans-abri de 24 ans originaire d’Algérie.

Bien sûr, le crime a choqué la France, et le président Emmanuel Macron l’a qualifié d' »acte d’un mal extrême ».

Cependant, le meurtre du jeune de 12 ans est rapidement devenu l’objet d’exploitation par des extrémistes de droite et des néonazis car l’auteur présumé n’est pas français, écrivent-ils. Fois.

Le corps sans vie de Lola Daviet est emmené à l’église de la ville de Lillers pour y être enterré

Après que certains ont agité le drapeau sud-africain de l’apartheid lors d’une manifestation la semaine dernière et appelé au retour de la peine de mort, Delphine et Johan Daviet, les parents de la jeune fille, ont appelé au calme et à la fin des « troubles politiques et médiatiques ».

Le corps de Lola a été découvert dans une valise en plastique dans la cour de son immeuble parisien il y a deux semaines après sa disparition en rentrant de l’école. Dambia Benkired, qui est accusée d’avoir assassiné, violé et torturé la jeune fille, semble avoir attiré la petite fille dans l’appartement de sa sœur, qui vit dans le même immeuble que la famille de la victime.

La jeune fille est morte d’asphyxie causée par du ruban adhésif placé sur sa bouche.

Le coroner a découvert que Lola avait de multiples blessures au visage, au dos et au cou, ainsi que des chiffres rouges « 1 » et « 0 » sur ses jambes.

Le procureur a déclaré que Benkired avait fait des déclarations mitigées lors de l’interrogatoire, alternant entre admettre et nier les faits.

Il a ajouté que l’accusé semblait avoir commis une « agression sexuelle » sur la jeune fille après l’avoir forcée à prendre une douche. On pense que la femme a transporté le corps dans une valise jusqu’en banlieue parisienne, puis l’a ramené dans le quartier où elle habitait.

Le visa de Benkired, arrivé en France en 2016, avait expiré et la femme s’est vu notifier un arrêté d’expulsion en août.

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Mélissa Sault

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