Les syndicats des raffineries de TotalEnergies en France ont entamé une grève de 24 heures aujourd’hui, soutenus par le puissant syndicat CGT, après que les pourparlers avec le PDG Patrick Pouillon n’ont pas abouti à un accord mercredi.
Dans le cadre des grèves, les travailleurs bloquent les expéditions par camion, train et pipeline, garantissant un afflux minimal vers les unités de production des trois raffineries et des deux entrepôts de l’entreprise.
Le syndicat CGT demande une augmentation immédiate des salaires pour compenser l’escalade de l’inflation alors que les bénéfices de TotalEnergies augmentent en raison de la hausse des prix du pétrole et du gaz.
Trois syndicats réclamant une augmentation de salaire ont rencontré un comité de TotalEnergies mercredi, mais sa réponse aux revendications n’a pas été suffisante pour empêcher une grève, selon les travailleurs.
Si une augmentation immédiate des salaires n’est pas obtenue, cette grève n’est « que le début d’un processus qui conduira à un blocage des activités », écrit Eric Seleni, coordinateur CGT du groupe TotalEnergies, dans une lettre à Pouyan.
Une deuxième journée de grève devrait être proposée cet été. D’autres actions seront décidées par le personnel mais pourraient intervenir après la publication par TotalEnergies de ses résultats du deuxième trimestre le 28 juillet ou en septembre.
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