Dès mars, les entreprises françaises pourront solliciter auprès de la Banque publique d'investissement des prêts de montants importants avec garantie de l'État – supérieurs à 200 000 euros – pour faciliter et accélérer leur « transition verte ». Pour les prêts inférieurs à 200 000 euros, les dossiers de candidature des entreprises seront ouverts en juillet auprès des banques commerciales ou coopératives du pays, a annoncé jeudi le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.
Le Maire a également annoncé que toutes les grandes entreprises de services publics, d'énergie et de transports, comme la Société des chemins de fer français (SNCF) ou les énergéticiens EDF et RTE, doivent présenter un plan détaillé pour adapter leurs politiques et leurs opérations au changement climatique d'ici fin 2024. .
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Le ministre français a souligné que les propositions des entreprises publiques doivent être « précises, détaillées et calculées ». Les décisions à prendre et les mesures qui en découlent doivent être planifiées sur la base d'investissements appropriés. « Je ne veux pas que ces installations économiques importantes pour la vie quotidienne des Français soient mises en danger par des vagues de chaleur, des inondations et d'autres événements météorologiques extrêmes », a déclaré Le Maire.
Le ministre a noté qu'une attention particulière sera portée aux territoires d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Sainte-Maurice, etc.) « qui sont aussi directement menacés par les événements climatiques majeurs ». Il a enfin annoncé que « toute demande de rénovation d’un bâtiment public ne prenant pas en compte le changement climatique sera rejetée ».
« Zéro dépense publique »
Bruno Le Mer a vanté les bienfaits de la prévention. « Il coûte bien moins cher de s’adapter à ce que l’on attend aujourd’hui que de réparer, réparer et réparer à la hâte demain », a-t-il conclu.
Concernant le système de garantie des prêts de l’État, Le Maire a insisté sur le fait que les prêts garantis représentaient « une dépense publique nulle ». Face à certaines voix d'opposition de droite au gouvernement « Renaissance » d'Emmanuel Macron, qui considèrent la politique de garanties de l'État comme subventionnée, le ministre a qualifié les prêts garantis d'« instrument très efficace ».
Les garanties sont une chose, les subventions en sont une autre
« Je suis dans mon bureau pour économiser de l'argent, réduire les dépenses publiques et accélérer le désendettement. « Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas là pour stimuler la pompe des subventions », a-t-il souligné.
Bruno Le Maire et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Besy se sont réunis jeudi au ministère des Finances avec des représentants des secteurs économiques et des syndicats pour célébrer le démarrage officiel des travaux et les actions conjointes du gouvernement et des entreprises du pays. pays, tant privés que publics, pour faire face à la crise climatique.
Il s'agissait de la première réunion des représentants des instances compétentes et avait pour objectif d'établir un cadre de priorités et d'objectifs à approfondir et à étoffer au fil du temps.
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