Les possibilités de poursuivre la numérisation de l’économie grecque ont été discutées et analysées lors du FinForum 2023, qui se déroule à Athènes sous les auspices de l’Union bancaire hellénique.
Plus précisément, dans le cadre du panel sur « La numérisation de l’économie : leçons et opportunités » animé par le journaliste grec de CNN Dimitris Mallas, Dimitris Yantsis, directeur général des projets chez Information Society SA. (KtP SA) a évoqué des avancées majeures dans la numérisation de l’économie au cours des quatre dernières années et a souligné que la numérisation des secteurs privé et public va toujours « de pair ».
Jusqu’à présent, « le gouvernement » a numérisé 1 500 services, a-t-il rappelé et indiqué que les bases des projets d’infrastructure numérique étaient désormais posées. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’une étape nécessaire pour que toutes les applications « cliquent » et offrent un meilleur service aux citoyens. Selon lui, au moins 160 projets numériques avec un budget de 1,2 milliard d’euros ont déjà été annoncés.
Il évoque notamment l’interopérabilité des services publics, c’est-à-dire l’échange de données entre les registres des services publics. Ici, il a souligné l’importance de croiser et d’assainir les données pour les rendre exploitables et utilisables, mais a également noté l’importance de la sécurité qui devrait caractériser tous les projets numériques.
Enfin, il a décrit l’objectif de créer un « CRM », c’est-à-dire un point de service numérique unique pour les citoyens et les entreprises, qui devrait renforcer et développer davantage le « gouvernement ». M. Yandsis a conclu de faire un record pour chaque Grec sur la base des transactions avec le public.
Pour sa part, Giorgos Xenofos, membre du conseil d’administration d’EPSILON NET Fintech, a confirmé qu’il existe un taux élevé d’intégration des stratégies numériques dans les grandes entreprises, car de grands progrès ont été réalisés. « Il y a eu d’énormes améliorations ces dernières années, mais il y a aussi beaucoup de place pour l’amélioration », a-t-il poursuivi.
Quant au lendemain, il a souligné que nous devions nous concentrer sur la maximisation de l’utilisation des fonds du CRSN, car « nous avons toujours eu un problème d’absorption ». Un autre axe d’action est la mobilisation des entreprises pour investir dans les nouvelles technologies, tandis que le troisième pôle concerne les entreprises informatiques qui ont la possibilité d’une production intégrée verticalement.
« Ninja d’Internet. Érudit télé incurable. Amateur passionné de café. Passionné de réseaux sociaux. Penseur général. »