Film de la semaine – réalisme, surréalisme et thrillers

5 : excellent

4 : très bien

3 : bon

2 : intéressant

1 : modéré

0 : inacceptable

At the Edges (En los márgenes, Espagne, 2022) de Juan Boto

Des gens ordinaires, des gens ordinaires, des biocatcheurs, des malheureux d’une vie dure, ceux qui sont obligés d’être constamment dans le « guépard », en tension ou comme le titre le dit si bien, sont les protagonistes du film d’une effroyable actualité de Juan Diego Botos. Botto lui-même (que nous avions vu en tant qu’acteur dans le rôle de l’inquisiteur dans « El Greco » de Yannis Smaragdis) est l’un des nombreux personnages du film, qui se déroule avec des histoires croisées sur une journée.

Des dizaines d’incidents avec le désespoir comme protagoniste. Baromètre et lien de liaison des histoires est l’excellent acteur espagnol Luis Tosar dans le rôle d’un homme qui veut offrir de l’aide mais rencontre des obstacles partout : du mur implacable de la bureaucratie à l’agression du fils de sa femme (issu d’un précédent mariage). avec qui il est incapable de communiquer malgré ses efforts vertueux.

Mais la performance ici appartient à Penelope Cruz, à peine reconnaissable comme une autre femme malheureuse luttant pour garder sa maison et la garde de son enfant adolescent. Les gros titres d’Extremes parlent quotidiennement du nombre impressionnant de personnes qui perdent leur maison en Espagne. Mais Botto ne limite pas le sujet à cela (comme, disons, le tout aussi merveilleux film américain 99 Houses). Au lieu de cela, il étale tout dans tous les sens, touchant à de nombreux problèmes contemporains, la drogue, la solitude, le chômage, le manque de communication humaine, dans un film à la hauteur de son rôle et qui vous laisse un nœud au ventre.

Note : 3

ATHÈNES : AIGLI ZAPPEIOU – PANATHINAIA – LILA – LAURA – DANAOS – CINERAMA – PHILIP – NANA – MARGARITA CHALANDRI – CHLOE – FILOTHEI etc. THES/MME : HELLINIS – VAKOURA et al.

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« La Méthode Kompromat » (Kompromat, France, 2022) par Jérôme Sal

Le paysage naturel et gelé de la Sibérie sert de toile de fond à l’histoire de ce thriller français, dans lequel on suit l’odyssée en Russie de Mathieu (Gilles Lelouch), un acteur de théâtre français accusé à tort de pédophilie (un père lui-même avec une… mariage difficile). A partir du moment où il propose un spectacle d’avant-garde qui bouleverse plus qu’il n’amuse le public conservateur russe, Mathieu se retrouve dans le tourbillon de l’ouragan, enfermé dans les usines, assigné à résidence, en cavale, se débattant dans sa nature sauvage, inconnue life La nature surmontera toutes les limites pour trouver le chemin du salut.

Le résultat est un thriller satisfaisant, réalisé par des professionnels, qui suit un peu les traces de The Runaway, mais avec le facteur russe donnant à l’histoire une « légère » saveur politique (le scénario a été écrit par l’éminent écrivain français contemporain co-écrit Noir). Des romans de Caryl Feret, avec qui le réalisateur Jérôme Sall a collaboré sur le film Zulu. Étrangement, bien que le film ait été tourné en Ukraine avant le déclenchement de la guerre, son apparent sentiment « anti-russe » (qui dépeint les Russes comme des gens médiévaux) donne l’impression que Sal l’a fait plus exprès, juste pour provoquer.

Cote : 2 ½

ATHÈNES : CINE MILITARY MUSEUM – FILM LIBRARY OF GRECE – ANESIS – DANAOS – AMIKO – ANOIXIS – TRIANON – LAURA – ATHINAIA – VARKIZA NANA etc.

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Incroyable mais vrai » (Incroyable mais vrai, France, 2022) de Kentin Dupierre

Les idées outrageusement étranges et peu orthodoxes de Kentin Dupierre caractérisent tous ses films, c’est pourquoi le réalisateur français est considéré comme l’un des créateurs les plus imaginatifs du cinéma contemporain de son pays, avec un langage très personnel. Ici, l’étrange mélange d’humour surréaliste et d’une pointe de mélancolie crée l’atmosphère du film, dans lequel un couple marié (Allen Saba, Leah Drucker) découvre que leur nouvelle maison a un trou par lequel on « gagne » un trou en marchant à l’intérieur de quelques années de jeunesse.

La question est de savoir si ces deux personnes ont la volonté d’entrer dans le trou et le résultat de leurs actions, un exercice « fou » dans l’absurde (comment le trou y est arrivé n’est jamais expliqué), tout en évoquant des émotions, pour émouvoir. Dipierre sait vous tenir en haleine car, en échappant à la farce de l’ensemble du projet, il réalise une (bien que légère) philosophie « de poche » sur la vie elle-même, ses mystères non résolus, ses questions sans réponse et ses décisions difficiles auxquelles nous sommes tous appelés. le faire à un moment donné.

Cote : 2 ½

ATHINA : STELLA – DAPHNI – CARMEN – VARKIZA – DANAOS – AELLO etc. THES/Mme. : ALEX

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« Bastarda » (Grèce, 2022) de Nikos Pastras

On retrouve de bons éléments dans le premier long métrage de Nikos Pastras, qui « regarde » une partie de la jeunesse intransigeante et butée d’aujourd’hui avec humour et une ambiance cinéphile. L’objectif du réalisateur sera situé dans une maison de campagne où dix adolescents – cinq garçons et cinq filles – vivent ici et maintenant. Des gars qui ne se soucient de rien d’autre que de passer un bon moment et de le faire comme ils le veulent. Chaque héros a sa propre identité, sa propre logique de vie et tous remettent tout en question.

Sa cinématographie se caractérise par le flair et la réalisation, tandis que le film, nominé aux Iris Hellenic Film Academy Awards 2023 dans les catégories Musique originale (Mikes Bilis) et Premier réalisateur, présente également les performances spontanées de jeunes acteurs qui semblent agir sans réfléchir , c’est bon. Il s’agit de Natalia Swift, Zacharias Guela, Aphrodite Kapokakis, Erifuli Kitzoglou, Christina Kypraiou, Mario Banousi, Giorgos Boufidis, Katerina Daliani, Christos Poulos-Renesis et Yiannis Tomazos.

Note : 2

ATHÈNES : RIVIERA THES : APOLLON

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« La Peinture de Dieu » (Grèce, 2022) de Yannis Kalogeropoulos

Personne ne peut nier la sensibilité des intentions derrière la réalisation du film The Painting of God, basé sur le roman de Iakovos Mylonas et sur un homme revenu de l’étranger avec pour mission de prendre soin de sa sœur handicapée. Alors que le scénario se développe décemment et que diverses petites surprises donnent le ton du film (par exemple, le facteur financier et le partenaire du héros), l’amateurisme dans sa construction est évident et le film souffre sérieusement d’un protagoniste à cause de sa propre réussite Iakovos Mylonas joue le rôle La situation du frère cause plus de pitié que la situation de sa sœur (Nana Tzavara).

Note : 1

ATHENES : STUDIO

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rééditer

« Les Innocents » (« L’innocente », Italie, 1976) de Luchino Visconti.

L’aristocratie italienne décadente du XIXe siècle est à l’origine du chant du cygne de Luchino Visconti, dans lequel la relation froide d’un couple aristocratique (Giancarlo Giannini, Laura Antonelli) débouche sur des aventures extraconjugales (Jennifer O’Neill, Maark Porel). Visconti, décédé peu après la fusillade, révèle la profonde hypocrisie d’une société qui se cache derrière la façade de l’élégance et de la richesse, même si au final, encore une fois, les émotions ont le dernier mot. Dans son dernier grand moment, le Comte Rouge filme l’acte avec une tendresse et une sensibilité inimaginables, comme si la chair de la femme et la robe arachnide qui la recouvre ne faisaient qu’un.

Cote : 3 ½

ATHENES : STUDIO

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Aussi dans les couloirs

Kandahar : Escape Point (Kandahar, États-Unis, 2023) de Rick Roman Vaughn. Fuyant l’Afghanistan, un agent secret de la CIA (Gerard Butler) est aidé par son interprète, qui pleure la perte de son fils, victime des talibans, mais ne cesse de reprocher à l’Occident de continuer la guerre (photo). dans plus de 60 cinémas en Grèce)

La Petite Sirène (États-Unis, 2023) réalisé par Rob Marshall. Le conte de fées de Hans Christian Andersen, qui est entré dans l’histoire grâce au meilleur long métrage d’animation oscarisé de Disney, revient dans une version « live » réalisée par le créateur de « Chicago » (doublé et sous-titré dans 200 cinémas en Grèce).

Erec Parris

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