Et 15 milliards d’euros pour l’équipement, mais aussi contre la seule menace turque !

La diplomatie des armements « obéit » à une loi non écrite, un « donnant donnant », un alisverisi (apprenons quelques mots turcs), également connu dans le langage diplomatique comme la défense ou la promotion d’intérêts communs, formulé comme suit. Un pays relativement faible, parallèlement à l’achat d’un système d’arme coûteux, le pays client, en même temps « achète » le système politico-diplomatique Soutien de Pays manufacturier fort et intervenant dans les développements internationaux. Ces pays sont (dans notre horizon international) les USA, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie. Dans ces pays, nous achetons des systèmes d’armes pour les forces armées grecques et nous « espérons » qu’ils nous soutiendront politiquement et diplomatiquement, mais pas militairement, alors que la Grèce fait face à de sérieuses menaces comme la Turquie, l’immigration clandestine ciblée (comme moyen de chantage politique de la Turquie) et le resserrement du crédit fiscal, l’usure des banquiers crée des phénomènes d’instabilité politique intérieure.

Les expériences que nous avons en tant que pays en termes de soutien à nos alliés, les pays dont nous obtenons des systèmes d’armes, ne sont pas positives, au contraire…

Le gouvernement grec a promis un montant de 15 milliards du budget national pour la période de 2019 à hier. euros pour l’acquisition, la mise à niveau et la modernisation des systèmes d’armes pour les trois branches de service : armée, marine, aviation.

Les plus gros et les plus chers sont :

1. Frégates « Belara », 3+1 (France)

2. Avions de chasse Rafale 24 (France)

3. Modernisation et mise à niveau de 83 avions de combat F-16 (États-Unis). Et MIRAGE 2000 upgradé en 2000-5 (France)

4. Munitions pour sous-marins, torpilles lourdes (Allemagne).

5. Modernisation des hélicoptères et des TOMA pour l’armée, que nous avons reçus gratuitement des réserves de l’armée américaine, mais la Grèce supportera le coût de la construction afin de pouvoir les combattre à nouveau, une somme à ne pas sous-estimer.

6. Ensuite : la construction de 4 corvettes, la modernisation des frégates, déjà en service depuis 40 ans, et l’achat d’avions multirôles.

7. Suit également une longue liste relative à l’achat de pièces de rechange et de munitions.

Deux paramètres supplémentaires pour l’évaluation :

1. Question: Combien de ces armes sont absolument nécessaires à la défense du pays et combien pour répondre aux besoins des Alliés ? Opinion personnelle: parmi les grands programmes d’armement ci-dessus, l’acquisition de quatre frégates neuves, modernes et entièrement équipées est impérative si la Grèce, veut avoir une flotte de combat et navigable (coût total 3,5-4 milliards d’euros).

Cependant, des questions se posent quant à l’acquisition d’avions de chasse furtifs américains F-35. L’armée de l’air hellénique avec ses 83 chasseurs entièrement améliorés F-16 en VIPÈRE, avec les 24 MIRAZ 2000-5 prêts au combat et surtout avec les 24 Rafale, il couvre l’ensemble des besoins opérationnels en mer Egée. Ces avions, ainsi que les systèmes antiaériens à longue portée US PATRIOT (PAC-3). et les S-300 russes forment un écran anti-aérien invulnérable couvrant tout le territoire grec, terrestre et maritime. De plus, les Rafale ont la possibilité de couvrir Chypre de manière adéquate. Alors, que fera exactement le F-35 ? De plus, ces appareils ne sont pas les plus adaptés aux opérations aériennes en mer Egée. Vous avez d’autres capacités comme les frappes aériennes à longue portée qui ne peuvent pas être détectées par les radars ennemis et bien plus encore puisqu’il s’agit de l’un des meilleurs avions au monde. Et pourtant, les F-35 ont un coût initial élevé (environ 120 millions de dollars, y compris l’équipement moderne) et des coûts de maintenance énormes (environ 18 à 22 000 dollars par heure de vol si l’avion vole avec une charge de combat). Les 40 avions commandés par le gouvernement coûteront environ 5 milliards. Euro! son genre Les avions F-35 ne couvrent pas les besoins de défense aérienne nationale, ceux-ci sont suffisamment couverts par les systèmes d’armes existants, mais par les frappes aériennes alliées US-OTAN, avec l’avantage qu’ils seront basés à Souda et que le peuple grec aura payé pour ça!

2. L’accord de défense américano-grecque est solide et le gouvernement grec investit dans le soutien à la diplomatie américaine pour stopper le révisionnisme turc parce que :

un. La Grèce a alloué des bases militaires clés telles que Souda, Alexandroupoli, Larissa, Stefanovikeio Volos, Andravida, Kalamata pour répondre aux besoins opérationnels des forces américaines.

b. Achat de modernisation d’avions de chasse F-16 et Intention d’acheter également le F-35 américain.

Le même c’est aussi le cas avec la France.

L’accord de défense gréco-français était lié à l’achat des frégates françaises Belara, ainsi que des avions de chasse Mirage et Rafale. Et donc la France a promis une assistance au niveau militaire si et seulement si la Turquie lançait une attaque militaire contre la France Grèce. L’accord franco-grec de défense est le socle sur lequel se construit le soutien politique de la France à la Grèce, mais aussi le ciment de l’amitié et de l’alliance franco-grecque.

Lorsqu’on leur a demandé comment les décisions gouvernementales d’acheter un système d’arme sont-elles prises ? Les recommandations des états-majors sont une base solide, mais pas le seul critère. Il y en a beaucoup d’autres, reconnus et non reconnus. Un exemple récent (il en existe des dizaines de similaires de 1974 à nos jours) : Le Premier ministre, M. Mitsotakis, a annoncé lors d’un événement festif la reprise de 6 autres des 18 Rafale, 24 au total, mais il y a un « détail dans les coulisses » intéressant. Le chef de l’Air Force l’a découvert à la télé !

Bref, soyons « méfiants » sur la menace turque et les développements attendus sur les plans politique, diplomatique et militaire.

Le principe admis est que si (tous les gens intelligents évitent) que la Turquie procède à une action extrêmement aventureuse et avec sa puissance militaire insulte les droits de la souveraineté grecque et les forces armées grecques et qu’eux seuls, avec le peuple grec, seront obligés de fournir un catalyseur et une réponse décisive.

Au moment critique, nous serons seuls… peuple et armée seuls avec l’histoire à l’esprit et guidé par les héritages intemporels de l’hellénisme, où la liberté, l’indépendance et l’intégrité territoriale sont des valeurs non négociables. « Mais j’ai autre chose en tête, donnez-moi la liberté et la langue? » dit le poète national Dionysios Solomos. Mais pour être libre et cultiver la langue (développement spirituel permanent) il faut aussi vivre dans une patrie qui a les moyens d’assurer la plénitude des droits souverains et donc la sécurité et la vie paisible de ses citoyens.

Onfroi Severin

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