Élections américaines de mi-mandat : pourquoi Trump est le perdant des urnes

Ce entre Choisir à les États-Unis d’Amérique Ils voulaient lui donner un… moyen d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Au lieu de cela, la soirée électorale a été décevante pour lui. atout de donaldqui voit son principal adversaire républicain renforcé par les résultats, C’est ce que rapporte l’Agence France-Presse dans son analysea commenté l’impact des urnes.

L’ancien président, qui s’est personnellement impliqué pendant la campagne, a rêvé d’une victoire retentissante pour les candidats qu’il soutient avant de passer à la « très grande annonce » qu’il a promise la semaine dernière de son éventuelle candidature à la présidentielle.

Mais la « vague rouge » annoncée ne s’est pas matérialisée, même si les républicains – avec une faible marge – ont pu conquérir la majorité à la Chambre des représentants. Cependant, le contrôle du Sénat reste très incertain.

« Bien que l’élection d’hier ait été un peu décevante à certains égards, à mon avis, c’était une grande victoire »a affirmé Donald Trump hier, mercredi, via le site de réseautage social Truth Social.

La victoire la plus retentissante revient cependant aux conservateurs c’était celui de Ron Desandes, qui a été triomphalement réélu gouverneur de Floride. Il s’agit de mais pour l’adversaire potentiel le plus stable de Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine en 2024.

Sa victoire écrasante a cimenté son statut d’étoile montante. Un article publié par Fox News mercredi l’a déjà couronné nouveau « Leader of the Republican Party ».

Défaites avec symbolisme

Avant le vote, le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, s’est inquiété de la « qualité » des candidats parrainés par Donald Trump.

Chirurgien superstar Mehmet Ozsoutenue par l’ancien président, n’a pas réussi à décrocher le siège clé du Sénat de Pennsylvanie, où la candidate ultra-conservatrice et anti-avortement est Doug Mastriano, qui était présent au raid du Capitole, a également été battu dans la course au poste de gouverneur.

Ainsi, l’ancien résident de la Maison Blanche a peut-être perdu son lustre en tant que « régulateur », malgré l’exception notable de la victoire de « l’atout » de JD Vance dans l’Ohio pour le poste de sénateur.

Avec des élections de mi-mandat généralement favorables à l’opposition, « cela ne devrait pas être trop difficile pour les républicains ». John Rogowski, professeur de sciences politiques à l’université de Chicago, a déclaré à l’AFP. D’autant plus dans un contexte de forte inflation couplé à la popularité anémique de Joe Biden.

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« Beaucoup de candidats » endossés par Donald Trump « ont mal performé », a relevé John Rogowski. Au contraire, certains de ses « moutons noirs » ont gagné.

Brian Kemp, qui s’oppose ouvertement à ce que Donald Trump l’accuse de son rôle dans la validation du résultat des élections de 2020, a conservé son poste de gouverneur de Géorgie.

« Ces résultats montrent que » vous pouvez être conservateur et avoir des principes, vous opposer à Trump et gagner « .Peter Lodge, professeur à l’Université George Washington, a déclaré à l’AFP.

« Il est temps de passer à autre chose », a plaidé hier, mercredi, mGeoff Duncan, lieutenant-gouverneur républicain de Géorgie et critique de l’ancien président, a déclaré à CNN.

contestation

À Scottsdale, en Arizona, certains électeurs républicains ont exprimé leur opinion sur le chef. « Nous préférerions quelqu’un de moins diviseur. Tout ce dont Trump se soucie, c’est son ego », a déclaré Lisa Christopher à l’AFP. Cette femme de 60 ans qui possède une petite boutique en ligne pense que Ron Desandes est « un meilleur politicien ». « Il est plus modéré, il pourrait amener plus de gens à travailler avec lui », dit-il.

Bob Nolan, un autre partisan républicain, est d’accord. Donald Trump « a fait du super boulot en 2016, c’était lui qu’il nous fallait » mais il « a beaucoup de poids ». « Desandis est plus ancré et prêt à courir » en 2024, dit-il aussi

Hier matin, l’ancien président était « en colère » et « criait après tout le monde », selon l’un de ses conseillers, cité par CNN sans le nommer.

Donald Trump a nié avoir parlé à Fox News. Et lorsqu’on lui a demandé si sa « très grande annonce » prévue pour le 15 novembre était toujours en suspens, il a répondu : « Pourquoi devrais-je changer quoi que ce soit ? »

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Annoncer sa candidature si tôt viserait avant tout à dissuader d’éventuels rivaux à l’approche de 2024, selon John Ryogowski, qui y voit un signe de cupidité.

Et en plein milieu, le 15 novembre, un autre opposant à Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence, publiera ses mémoires, publiées page par page hier par le Wall Street Journal. Dans ce document, Pence raconte les pressions qu’il a subies pour annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Aglaë Salomon

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